Emmanuel Macron se rendra mardi au Louvre pour s’exprimer sur la dégradation de l’état du plus grand musée du monde après l’alerte donnée par sa directrice, a annoncé vendredi l’Élysée.
« Le Louvre est un symbole de la France, c’est une fierté française. Ce serait une faute de rester sourd et aveugle face aux risques qui pèsent aujourd’hui sur le musée », a indiqué à l’AFP l’entourage du chef de l’État.
Dans une récente note adressée à la ministre de la Culture, Rachida Dati, Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre déplore « la multiplication d’avaries dans des espaces parfois très dégradés », « l’obsolescence des équipements techniques », ainsi que « d’inquiétantes variations de températures mettant en danger l’état de conservation des œuvres ».
Si la salle qui abrite La Joconde, admirée chaque jour par environ 20.000 visiteurs, n’est pas touchée par les avaries, ce n’est pas le cas d’autres parties du bâtiment dans l’aile Sully (côté est), a confirmé à l’AFP une source proche du dossier. Ce vaste espace, qui se déploie sur quatre niveaux, abrite notamment des chefs-d’œuvre de Chardin et Watteau.
Dans sa note, Laurence des Cars évoque aussi la pyramide de verre, inaugurée en 1988 et « structurellement dépassée » dans un édifice conçu pour accueillir quatre millions de visiteurs par an mais qui en a accueilli près de neuf millions en 2024 (dont près de 80% de touristes étrangers) et dix millions avant la crise du Covid.
Autres griefs : le manque d’espaces de détente et de restauration, ainsi que des sanitaires en deçà des standards internationaux. L’Élysée avait indiqué jeudi qu’Emmanuel Macron avait été « alerté » et qu’il avait « échangé à plusieurs reprises avec la ministre et la direction du musée » sur la situation du musée.
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