Le nombre de médecins va continuer à « stagner » jusqu’en 2027, avant d’augmenter significativement jusqu’à 2050 mais, en tenant compte des besoins croissants d’une population vieillissante, la densité ne retrouvera son niveau de 2021 que « vers 2032 », selon des projections du ministère de la Santé publiées mardi.
La Direction des statistiques du ministère (Drees) actualise ainsi une modélisation réalisée pour la première fois en 2021, à l’occasion de la Conférence nationale de santé, en tenant compte « des évolutions les plus récentes de la démographie médicale ».
« Sous hypothèses de comportements et de législation constants », le modèle « montre une stagnation des effectifs jusqu’en 2027, avant une hausse assez importante jusqu’en 2050 » soit « +1,7% de croissance annuelle moyenne des effectifs entre 2030 et 2050 », indique la Drees dans un communiqué de presse.
Baisse des généralistes mais hausse des spécialistes
Mais entre temps, la population française va continuer de croître et de vieillir, augmentant les « besoins en soin ». La « densité médicale standardisée », qui intègre ces données, devrait elle « retrouver son niveau de 2021 seulement vers 2032 », puis « repartir à la hausse pour être supérieure de 31% à la densité actuelle en 2050 », détaille la Drees.
Ces projections se basent sur l’effectif de professionnels « de moins de 70 ans en activité ». En prenant en compte l’ensemble des médecins, la Drees comptabilisait 230.143 médecins au 1er janvier 2023, dont 99.457 médecins généralistes et 130.686 spécialistes. « Le nombre de médecins généralistes en activité continue de diminuer » (-500 environ depuis le 1er janvier 2022), tandis que celui des médecins spécialistes continue de croître (+1.300) », précise la Drees.
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