La Nupes et ses têtes de pont se sont retrouvés à la fête de l’Humanité à Brétigny-sur-Orge (Essonne) samedi, avec les stands inédits des socialistes et des écologistes ainsi qu’un meeting du communiste Fabien Roussel. Le chef du PCF leur a souhaité vendredi, lors du traditionnel « discours aux personnalités » sur le stand national de son parti, un bon « retour dans ce grand rendez-vous des luttes sociales ».
« Une voix singulière » à gauche
M. Roussel a regretté devant les journalistes vendredi qu’il n’ait pas accepté l’invitation au débat Nupes, le même jour à 16H00, avec lui-même, les chefs socialiste Olivier Faure et écologiste Julien Bayou et Mathilde Panot, présidente des députés LFI.
« Qu’on débatte tous ensemble ça aurait eu de la gu***e… Mais Jean-Luc aime être seul face à son public », a taclé le secrétaire national du PCF. Lui a averti sur scène vendredi qu’il « continuera à porter une voix singulière ».
Je souhaite que nous puissions garantir aux français, aux générations futures une vie avec un travail et un salaire digne.
Pas une vie de chômage. #JT13H #fetedelhuma pic.twitter.com/N2ayfnPczq— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) September 10, 2022
Il a ainsi prôné une « gauche du travail et pas des allocs », estimant que la Nupes avait échoué à parler aux classes populaires.
Fabien Roussel a dit ne pas vouloir « une France du chômage, des primes, des minimas sociaux et de la pauvreté; on veut de la dignité, gagnée par le travail ». « Une gauche qui parle autant aux paysans qu’aux ouvriers, aux Français des villes qu’à ceux des champs », a-t-il ajouté.
Les réactions à gauche
« Il est vrai qu’une partie de la population n’a pas suivi la gauche » et il faut « restaurer sa confiance », a réagi Olivier Faure. Mais selon lui une « République du travail » n’est pas incompatible avec « la protection de l’Assurance chômage ».
« Il ne faut pas opposer ceux qui sont dans l’emploi et ceux qui ne le sont pas », a estimé le bras droit de Julien Bayou à EELV, Léa Balage El-Mariky.
« Opposer la France qui bosse à la France des allocs, ce n’est pas le combat de la gauche, ce ne sont pas mes mots », a tweeté François Ruffin.
Opposer « la France qui bosse » à « la France des allocs », ce n’est pas le combat de la gauche, ce ne sont pas mes mots. Les assistés sont là-haut, gavés de milliards par Macron : c’est notre travail politique quotidien que d’unir le bas contre le haut. https://t.co/eM4aewfypF
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) September 10, 2022
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