Mercosur : des agriculteurs déverse des déchets devant le centre des impôts de Tarascon

Par Epoch Times avec AFP
15 novembre 2024 11:35 Mis à jour: 15 novembre 2024 11:39

Des agriculteurs en colère ont déversé vendredi matin des déchets devant le Centre des impôts de Tarascon (Bouches-du-Rhône), symboliquement rebaptisé « ambassade du Brésil », pour protester contre le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur, a-t-on appris de source syndicale.

Une trentaine d’agriculteurs, arrivés vers 6h30, ont déversé des déchets d’exploitations (fumier, bâches plastiques, etc) à l’aide d’engins agricoles devant  le Centre des impôts dont la plaque avait été recouverte d’un drapeau brésilien, sur lequel était inscrit « ambassade du Brésil », a indiqué à l’AFP Romain Blanchard président de la FDSEA des Bouches-du-Rhône.

« Notre mobilisation s’inscrit en préambule du G20 qui se tient au Brésil pour dire notre opposition à un accord avec le Mercosur. Cet accord ferait entrer sur le territoire des produits qui sont interdits chez nous depuis des années, a -t-il expliqué. Ils veulent nous envoyer leurs déchets, on leur envoie les nôtres ! ».

L’Union européenne semble déterminée

En dépit de l’opposition de la France, l’Union européenne semble déterminée à signer d’ici la fin de l’année un accord de libre-échange avec des pays latino-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

Une mobilisation nationale des agriculteurs est prévue à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) à partir de lundi, au moment où les membres du G20 se réuniront au Brésil, pour manifester leur opposition à l’accord avec le Mercosur.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.