Lorsqu’il a reçu un courrier officiel lui annonçant son propre décès, ce Lexéen de 66 ans est « tombé de sa chaise ».
C’est une histoire peu banale qu’a vécue, bien malgré lui, Jean-Claude Tydek.
Directeur du funérarium « Le Paradis blanc » de Lexy – une commune d’environ 3500 habitants située à quelques kilomètres de la frontière belge – depuis une dizaine d’années, le sexagénaire a été déclaré mort par sa caisse de retraite il y a environ trois semaines.
M. Tydek a appris la nouvelle de son décès via un courrier officiel reçu le 19 décembre.
« Sur le coup, j’ai trouvé cela bizarre. Il y avait un adjoint au maire qui était présent et qui m’a dit qu’il fallait répondre assez rapidement, car mes comptes risquaient d’être bloqués », a-t-il expliqué au micro de RTL.
Un directeur d’un funérarium en Meurthe-et-Moselle, a reçu un courrier de sa caisse de retraite indiquant qu’il était décédé. https://t.co/ozL1zErUXF
— RTL France (@RTLFrance) January 3, 2020
Le défunt entend prouver qu’il est bel et bien en vie
Jean-Claude Tydek écrit alors une lettre accompagnée de documents justifiant qu’il est toujours vivant et l’envoie à sa caisse de retraite complémentaire.
« J’ai donc fait faire un certificat de vie, un extrait de ma carte d’identité, puis j’ai tout envoyé en recommandé. Désormais, j’attends le retour de cette caisse de retraite qui me dit décédé », raconte le sexagénaire.
« La caisse a bien reçu mon dossier, mais à ce jour [le 6 janvier, ndlr] je n’ai toujours pas de réponse. Ma banque, je vais la contacter ce mardi. Cela fait trois semaines que je suis officiellement mort. J’aimerais bien connaître le fin mot de cette histoire. Est-ce une erreur ? Une mauvaise blague ? » ajoute-t-il auprès de Lorraine actu.
Déclaré mort par sa caisse de retraite, ce directeur de funérarium en #Lorraine est pourtant bien vivant ! https://t.co/LutcpdhRx8 via @actufr
— Lorraine-Actu (@LorraineActu) January 6, 2020
Erreur administrative, décès d’un homonyme ou mauvaise blague ?
Malgré les désagréments engendrés par cette affaire rocambolesque, M. Tydek préfère prendre les choses avec légèreté.
« Je prends cela avec humour. On a sûrement voulu me faire une farce, mais j’aurais bien voulu savoir le fin mot, qui a donné mon nom ou comment il est possible de se tromper à ce niveau-là », observe le directeur du funérarium de Lexy.
Selon lui, il pourrait s’agir d’une erreur administrative ou du décès d’un homonyme. « Je suis bien en vie et je compte le prouver ! » conclut le Lexéen.
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