Battue à mort, abandonnée sous un tas de détritus, Salomé a été victime d’une « exécution » a insisté l’avocat général mercredi à Nice. la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans a été demandé contre son ex-compagnon, la peine maximale possible.
Amin Mimouni, 29 ans, comparaît depuis lundi devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes pour ce « meurtre par concubin », en août 2019, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). La violence de ce meurtre, avait été telle que le père de Salomé, n’avait « pas pu reconnaître sa petite fille tellement elle était détruite ». Seule une comparaison ADN avait permis de confirmer son identité. Face à « l’exceptionnelle gravité des faits, vous ne pouvez pas envisager une autre peine que la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans », a réclamé l’avocat général, Fabien Cézanne, pour qui « la dangerosité sociale de l’accusé existe bel et bien ».
Durant cette troisième journée du procès, la mère de Salomé est venue apporter un témoignage poignant, entrecoupé de sanglots, disant toute sa « culpabilité » face à ce drame qu’elle n’a pu éviter. « Elle était libre, on l’avait élevée dans la liberté », a-t-elle confié, avouant son « incompréhension » face à l’emprise qu’exerçait son concubin sur sa fille. Il l’avait forcée à arrêter ses études d’anthropologie puis son emploi de vendeuse, il la privait de téléphone et qui il avait piraté ses réseaux sociaux.
Après avoir nié toute violence, pendant près de quatre ans, l’accusé avait reconnu le meurtre lundi, mais une responsabilité a minima. Interrogé mardi sur d’autres faits de « torture et barbarie » sur une précédente petite amie « faits non prescrits », il avait répondu, sur un ton agacé : « J’ai été violent, c’est vrai, avec les femmes, mais j’ai pas envie de rentrer dans les détails. »
Après la plaidoirie de la défense dans la matinée, le verdict est attendu dans la journée de jeudi.
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