12 ans après sa retraite des terrains de basket-ball, Michael Jordan reste une superstar internationale. Pour preuve le fort enthousiasme des Parisiens suite à sa venue surprise ce weekend dans la capitale. Pour fêter les 30 ans de sa marque Nike Air Jordan, l’ancien basketteur était hier dans le 20e arrondissement de Paris pour inaugurer un nouveau playground. Une émotion forte de retrouver un des pères du basket moderne toujours capable de remuer les foules à 52 ans passés.
Il n’y a pas de doute, Michael Jordan est une icône culturelle. Il a accompagné plusieurs générations d’enfants et d’adolescents des années 1980 à 2000. Son abnégation à son sport, la perfection de son style et de son adresse à toute épreuve en ont fait l’une des icônes sportives la plus populaire de notre temps. Il a marqué aussi les débuts du sport-business et du sport-spectacle, une culture du sport à l’américaine, quasiment religion aux États-Unis.
Le sextuple champion NBA est venu inaugurer hier le playground des Haies en présence d’une maire de Paris Anne Hidalgo, impressionnée et de Frédérique Calandra la maire du 20e arrondissement. Sur les murs du nouveau terrain nouvellement reconstruit, on peut y lire une des devises du basketteur: « J’ai échoué, encore et encore et encore, dans ma vie, c’est pour cela que j’ai réussi ».
En images : Michael Jordan inaugure un terrain de Basket dans le 20e ! http://t.co/uqg67zGxdo #Paris20 pic.twitter.com/DLG9l3jvJ5
— Paris (@Paris) 15 Juin 2015
Michael Jordan l’icône sportive par excellence
On retiendra à ses débuts ses duels mythiques contre Magic Johnson, star des Lakers, son numéro 23 des Chicago Bulls, et ses nerfs d’acier lors des finales NBA remportées dans les dernières secondes. Ils marqueront l’adoubement d’un nouveau roi du basket qui restera au sommet de son sport pendant plus de 14 ans. Il montrera également les valeurs d’un sport où il ne faut pas abandonner pour être dans le meilleur et où le dépassement de soi en est le prix à payer.
Qui ne vibre pas encore en regardant les dernières secondes d’un match de finale de NBA, quand le ballon arrive systématiquement dans les mains de Jordan, avec toute son équipe, le coach, le public, attendant un miracle, tout du moins un exploit de sa part. Et pendant toute sa carrière professionnelle, l’exploit était toujours au rendez-vous, toujours imprévisible et spectaculaire, atteint à bout de force et au bout du suspense.
Avec toujours un dénominateur commun, un athlète hors norme, en avance sur son temps et qui va révolutionner en une décennie l’image et les pratiques du basket, lui donnant une dimension plus technique et plus libre, mais aussi plus individuelle et médiatique.
Aujourd’hui, à 52 ans, il reste le sportif à la retraite le mieux payé, avec un revenu estimé à 100 millions de dollars par an, selon le dernier classement Forbes 2015 publié jeudi. Sa marque de chaussure Jordan Brand lancée il y a 30 ans en partenariat avec Nike continue toujours de se vendre plus et encore, cherchant toujours ses nouveaux fans.
Un passage remarqué dans le 20e arrondissement
Fulminant sur le terrain, l’ancien sportif est d’un caractère humble et une personnalité discrète en dehors. Ce qui n’a pas empêcher une quasi émeute lors de son passage éclair pour l’inauguration du playground hier dans le 20e arrondissement – l’ayant décidé sûrement à annuler son passage au « Quai 54 », le tournoi de street-ball organisé sur la place de la Concorde.
Lors de l’inauguration, Jordan a reçu des mains d’Anne Hidalgo, la médaille vermeille, qui est le plus haut grade de la ville de Paris.
Au micro, la star a déclaré: « au nom de la marque Jordan, on veut que les enfants puissent rêver. Peut-être qu’un jour, un jeune qui a joué ici deviendra un grand joueur ». Bon coup de pub tout de même, dont on ne sait si il emballe ou est emballé par les valeurs sportives dédiées aux jeunes générations. Il n’en reste pas moins, que Michael Jordan à Paris est un événement dont on aurait eu du mal, maintenant à se passer.
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