C’est le sixième migrant clandestin arrêté en l’espace d’un mois pour agressions sexuelles dans la ville sanctuaire du Maryland aux États-unis.
Une ville sanctuaire, aux États-Unis et au Canada, est une ville appliquant une politique de protection des migrants sans-papiers indépendamment des décisions des autorités supérieures.
Tous les migrants sans-papiers arrêtés récemment pour agression étaient des hommes accusés de viol ou d’abus sexuels.
Selon une déclaration d’accusation obtenue par Kevin Lewis de la WJLA, Nestor Lopez-Guzman a été arrêté pour avoir agressé une fillette de 12 ans et son jeune frère.
Un ami de l’une des victimes a déclaré à un conseiller que la victime leur avait signalé qu’elle avait été agressée sexuellement par N. Lopez-Guman à plusieurs reprises.
La victime a par la suite confirmé les détails, disant qu’elle et sa mère vivaient avec N. Lopez-Guzman, 21 ans, ainsi que son frère, sa sœur et plusieurs parents du suspect.
Elle a dit que le suspect devenait « tactile » et la touchait au niveau des parties intimes malgré qu’elle ait clairement indiqué qu’elle ne voulait pas qu’il le fasse. Elle a dit qu’elle l’empêchait, le poussait voir le frappait quand il essayait de la toucher, mais qu’en retour il l’avait maltraitée.
La police a également interrogé le frère cadet de la victime, à qui on a présenté des schémas corporels au cours de l’interrogatoire médico-légal et auquel on a indiqué les parties de son corps que personne ne devait toucher. Il a d’abord dit qu’il n’avait pas été touché, mais il a finalement dit le lendemain à un intervenant de son école primaire que N. Lopez-Guzman l’avait touché à ses « parties intimes ».
Le suspect a été interrogé et a déclaré à la police qu’il avait effectivement touché le garçon dans ces zones, mais il a également déclaré que « ces attouchements étaient une plaisanterie courante au Salvador ».
« Il a déclaré qu’il n’avait jamais fait ce genre de blagues à la jeune fille ; cette blague ‘culturelle’ ferait que les hommes se moquent d’autres hommes », a écrit un policier dans la déclaration d’accusation.
N. Lopez-Guzman a été arrêté plus tôt ce mois-ci, mais libéré après avoir déposé une caution d’immigration, a déclaré l’Agence de l’immigration et des douanes (ICE). L’agence a déclaré que c’était un étranger illégal (sans-papiers).
Au moins cinq autres immigrants illégaux ont été arrêtés dans le comté depuis le 25 juillet.
Le nombre réel est difficile à déterminer parce que le comté ne révèle pas si des criminels présumés se trouvent illégalement dans le pays, du fait de la protection accordée par les villes sanctuaires qui interdisent à la police ou aux employés municipaux d’interroger un migrant sur la légalité de sa présence sur le territoire national.
Avec Nestor Lopez-Guzman, 5 autres migrants sans-papiers ont été accusés de viol ou d’abus sexuels :
Kevin Mendoza, 26 ans, a été arrêté le 16 août pour avoir prétendument violé, agressé et tenté d’assassiner une femme qu’il a attaquée alors qu’elle entrait dans son immeuble avec un panier de linge.
Nelson Reyes-Medrano, 46 ans, père de 10 enfants, a été arrêté le 13 août pour avoir prétendument violé une fille de 16 ans l’année dernière. C’est un immigrant illégal du Salvador.
Rodrigo Castro-Montejo, 25 ans, également étranger du Salvador, a été arrêté par la police le 10 août pour viol et agression sexuelle, il a prétendument violé une amie après qu’elle se soit évanouie après avoir bu.
Mauricio Barrera-Navidad, 29 ans, et Carlos Palacios-Amaya, 28 ans, tous deux d’El Salvador, ont été arrêtés fin juillet pour le viol présumé d’une fillette de 11 ans.
Les deux hommes sont toujours aux États-Unis illégalement.
Le comté de Montgomery a introduit des politiques de villes sanctuaires en 2014 (pdf), 2016 (pdf) et 2017 (pdf). Les communiqués de presse du comté de Montgomery ne montrent pas le statut d’immigration des suspects.
Marc Elrich, directeur du comté de Montgomery, a déclaré dans un décret exécutif (pdf) en juillet que les agences du comté ne sont pas autorisées à interroger les gens sur leur statut d’immigration ou à aider les services d’immigration et des douanes.
« Le décret sur la promotion de la confiance communautaire vise à réaffirmer la politique actuelle du comté et à améliorer la sécurité de la communauté en veillant à ce que les communautés d’immigrants et autres communautés vulnérables puissent collaborer avec les départements du comté », a déclaré le bureau de M. Elrich dans un communiqué.
Le comté de Montgomery n’a pas répondu à une demande de commentaires d’Epoch Times concernant ses politiques sur les villes sanctuaires.
Mais M. Elrich a déclaré à WTOP cette semaine qu’il pourrait changer la partie du décret qui empêche les agents de Agence de l’immigration et des douanes (ICE) d’entrer dans certaines parties de la prison du comté. Cette restriction signifiait qu’un agent de l’ICE devait attendre dans le hall de la prison pour prendre en charge un détenu.
« Nous allons nous pencher sur cette question parce que les gens ont soulevé des questions non seulement au sujet de la sécurité des représentants de l’ICE, mais aussi au sujet de la sécurité de toute autre personne qui pourrait se trouver dans le hall d’entrée », a déclaré M. Elrich.
Il a ensuite été interrogé au sujet de la libération sous caution de l’un des étrangers même si l’homme a été accusé de viol. L’ICE a délivré un détenu, enjoignant au comté de garder l’homme en attendant les fonctionnaires fédéraux, mais le comté a déclaré avoir appelé un agent de l’ICE et que celui-ci n’a pas décroché. L’ICE a déclaré plus tard que l’agent en question n’était pas en service à ce moment.
M. Elrich a alors déclaré que la libération de l’homme était une décision de justice et que le comté n’était pas à blâmer.
« Quand les gens pensent que nous ne faisons que libérer des gens, c’est ce qui m’offense le plus… Je n’ai libéré personne », a déclaré M. Elrich. « Quelqu’un dans le système judiciaire a dit au sujet de cet homme – Vous avez purgé votre peine, nous avons abandonné les charges ou vous avez payé votre caution, et donc vous êtes libre de partir – Et je n’ai pas le pouvoir de dire : Non, vous n’êtes pas libre de partir. »
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