La police grecque a annoncé lundi avoir démantelé un vaste trafic de faux papiers, principalement destinés à des Albanais voulant s’installer en Grande-Bretagne, avec l’arrestation de 20 trafiquants présumés.
L’opération, menée avec le soutien d’Europol, a notamment permis la découverte des quatre ateliers de fabrication à Athènes.
Les suspects, arrêtés lors de coups de filet menés pendant deux jours fin octobre, sont en majorité des Albanais, assistés notamment de Grecs d’origine albanaise et de trois Syriens, a précisé la police grecque.
Ils sont accusés d’avoir monté un vaste trafic pour doter leurs clients de toute une batterie de faux papiers, allant des passeports, payables entre 400 et 500 euros, aux cartes d’assuré social ou bancaires.
Le groupe, qui offrait ses services en Grèce et dans toute l’Europe par voie postale et internet, prenait également en charge l’organisation du transfert en Grande-Bretagne de ses clients.
Sous la pression de ses homologues européennes, la police grecque a renforcé notamment depuis le grand exode de 2015 et 2016 vers l’Europe, sa lutte contre le trafic de migrants et de faux papiers, alors qu’Athènes a longtemps été considéré comme une plaque tournante de ce trafic à l’entrée orientale en Europe.
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