Le vice-président américain Mike Pence a accusé jeudi la ligue nord-américaine de basket (NBA) de se comporter comme une « filiale » du « régime autoritaire » de Pékin après une polémique liée à un tweet sur Hong Kong.
Hong Kong, ex-colonie britannique rendue à la Chine en 1997 et désormais territoire autonome, est secoué depuis juin par des manifestations de plus en plus violentes, qui exigent notamment davantage de libertés civiles et d’autonomie.
« Certains des plus grands joueurs et propriétaires (de franchises) de la NBA, qui exercent quotidiennement leur droit de critiquer ce pays (les Etats-Unis), perdent leurs voix lorsqu’il s’agit des libertés et des droits d’autres peuples », a déclaré M. Pence dans un discours à Washington.
« En se mettant du côté du parti communiste chinois et en faisant taire la liberté d’expression, la NBA se comporte comme une filiale à 100% d’un régime autoritaire », a-t-il ajouté.
Le vice-président américain s’en est aussi pris avec virulence à l’équipementier Nike, « qui se présente comme un ‘champion de la justice sociale’ « , mais qui, quand il s’agit de Hong Kong, « préfère laisser sa conscience sociale à la porte ».
Depuis bientôt trois semaines, une grosse crise diplomatique perdure entre la Chine et la NBA, née d’un tweet de Daryl Morey, le directeur général des Houston Rockets, en soutien aux manifestants de Hong Kong.
Au début de la crise, la NBA avait indiqué dans un communiqué être « profondément déçue par les remarques déplacées » du dirigeant de la franchise texane. Mais l’institution, fustigée par des élus américains pour ces propos semblant donner raison à Pékin, avait ensuite déclaré qu’elle ne s’excuserait pas et continuerait à soutenir « la liberté d’expression ».
Suite au tweet polémique, des entreprises chinoises ont suspendu leur parrainage, ainsi que les négociations des droits de diffusion avec la NBA, qui était alors en pleine tournée asiatique.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.