La Fédération internationale de judo (IJF) a retoqué huit noms dans la délégation proposée par la Russie pour participer sous bannière neutre aux Championnats du monde 2023 à Doha au Qatar (7-13 mai), présence qui a provoqué le boycott ukrainien.
L’IJF a accepté de réintégrer sous bannière neutre et sous des conditions de neutralité, les athlètes russes et bélarusses, suivant une recommandation du Comité international olympique. La Fédération internationale de judo a reçu une liste de participants et a « procédé à l’examen indépendant des antécédents des sportifs et délégués ». Seuls les sportifs « employés au centre sportif fédéral d’entraînement » et les sportifs « pour lesquels aucune information n’a été identifiée suggérant un soutien ou des opinions sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie » ont été autorisés à participer aux Mondiaux-2023, a précisé l’IJF.
Peu de précisions sur les huit rejetés
« Après examen approfondi, huit membres de la délégation ont été rejetés » de la liste pour participer aux Mondiaux, a souligné la Fédération internationale, sans préciser s’il s’agit de judokas, ou tout autre membre de la délégation (entraîneurs, médecins, kinés, …).
Sur le site internet de la Fédération internationale de judo dédié aux Mondiaux-2023, vingt « athlètes individuels neutres » (10 hommes et 10 femmes, russes ou bélarusses) apparaissent parmi les participants aux Mondiaux, dont le vice-champion du monde 2021 des lourds (+100 kg), Tamerlan Bashaev, tombeur de Teddy Riner aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, ou le champion du monde 2021 de -60 kg, Yago Abuladze, inscrit dans la catégorie des -66 kg à Doha.
Retrait de l’Ukraine
La Fédération ukrainienne de judo avait annoncé lundi son retrait des Mondiaux-2023, en raison de la présence de sportifs russes et bélarusses. La double championne du monde (2018 et 2019) des -48 kg Daria Bilodid ne sera ainsi pas à Doha.
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