Alors que deux fillettes de 5 et 7 ans jouaient dans un parc à Montpellier dimanche dernier, elles ont mis la main sur une seringue abandonnée par un toxicomane et ont joué à se piquer avec. Leur grand-père, qui les avait en garde, a immédiatement alerté les secours. Elles ont été emmenées au CHU de Montpellier.
Ce dimanche 11 avril, dans le parc de la Guirlande à Montpellier, dans le quartier Figuerolles, deux sœurs, âgées de 5 et 7 ans, jouaient sous la surveillance de leur grand-père, rapporte France 3 Occitanie. À un moment donné, elles ont trouvé une seringue usagée et ont montré leur trouvaille à leur grand-père. Le drame, c’est qu’elles venaient de se piquer avec tout en actionnant le piston, ainsi que l’a expliqué Elodie Brun-Mandon, conseillère municipale à la mairie de Montpellier. Le grand-père a donc immédiatement alerté les secours et ses petites-filles ont été transportées au CHU de Montpellier pour y subir des examens afin de prévenir d’éventuels risques d’infection hépatique.
Elodie Brun-Mandon déplore cet accident et « ne veut plus fermer les yeux là-dessus ». « On s’offusque car c’est normal de s’offusquer, mais on cherche des solutions et on ne baissera pas les bras tant qu’on n’aura pas trouvé comment sécuriser certains périmètres », a-t-elle déclaré à France 3 Occitanie.
A quand un vrai plan anti-drogue @MDelafosse ? Nous avons des idées pour passer à l’action, rencontrons nous pour aborder la thématique de la sécurité des montpelliérains !https://t.co/HgtRObGvRv
— Dalmau Flavio (@flavio_dalmau) April 12, 2021
D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’une catastrophe identique se produit à Montpellier. En effet, en 2018 et en 2020, des enfants s’étaient déjà piqués avec des seringues usagées, abandonnées par des toxicomanes.
Elodie Brun-Mandon a souligné le fait que les parcs sont nettoyés tous les jours de la semaine, mais jamais le week-end. Les associations et la préfecture de l’Hérault réfléchissent à un plan d’action pour lutter contre ce fléau. L’une des solutions évoquées serait l’installation d’un échangeur-récupérateur, « où l’on met la seringue usagée et on en récupère une propre » ainsi qu’il en existe à Nîmes et Alès, énonce la conseillère municipale.
Elle a également indiqué que le parc de la guirlande avait été fermé à la suite de ce problème jusqu’au lundi 12 avril, sur une décision de Sébastien Cote, adjoint au maire en charge de la protection de la population et de la tranquillité publique. Les maraudes ayant également été renforcées, précise France 3.
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