Ce jeudi 31 mars à Metz, un véhicule de police a été percuté par un automobiliste, qui se trouvait au volant d’une grosse berline, immatriculée au Luxembourg. Le chauffard, qui avait refusé de se soumettre à un contrôle de police, possédait déjà 112 mentions à son casier judiciaire.
Un homme a percuté un véhicule de la BAC (police de la brigade anticriminalité) aux environs de 15 heures, ce jeudi 31 mars à l’angle de la rue Paul-Niclausse et de la rue Claude-Bernard à Metz-Borny, rapporte Le Républicain lorrain. À bord d’une grosse cylindrée de marque Mercedes et immatriculée au Luxembourg, l’automobiliste voulait échapper à un contrôle de police, provoquant ainsi l’accident.
Il était à bord d’une voiture volée
L’individu, encagoulé et ganté, était suspecté d’avoir commis quelques instants auparavant, un home-jacking, à savoir un cambriolage de domicile en présence de ses occupants. Lorsqu’il a vu que les hommes de la BAC effectuaient un contrôle, il a entrepris un demi-tour. Les policiers ont alors demandé du renfort à leurs collègues de la section d’intervention (SI). Il s’ensuivit une course-poursuite qui s’est rapidement terminée en accident, le chauffard ayant percuté un véhicule de la SI.
Les policiers de la BAC ont interpellé le cambrioleur présumé non loin du lieu de collision, rue des Petites Sœurs. L’homme, un Meurthe-et-Mosellan, a ensuite été placé en garde à vue et s’y trouvait encore ce vendredi 1er avril. De plus, selon les premiers éléments de l’enquête, son véhicule avait été volé à un particulier résidant au Luxembourg. Il s’avère en outre que l’homme était connu défavorablement des services de police, son casier judiciaire n’ayant pas moins de 112 mentions pour des faits de trafic de stupéfiants ou de vols de voitures, précise le quotidien régional.
Un syndicat de police appelle « à la plus grande fermeté »
Si aucun blessé n’est à déplorer, malgré la force de l’impact, les dégâts matériels sont importants. Par ailleurs, les agents se sont rendus à l’hôpital Legouest par précaution, pour y subir un contrôle médical.
Le syndicat de police Unsa police 57 a apporté « tout son soutien » aux policiers de la SI. Le secrétaire départemental Alliance Moselle David Ghisleri demande quant à lui « la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs de refus d’obtempérer ». Selon lui, la France en compterait un toutes les vingt minutes.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
