Deux hommes ont été mis en examen pour « meurtre en bande organisée » après la mort par balles le weekend dernier de deux membres d’un club de motards du Nord, a appris l’AFP auprès du parquet de Douai jeudi.
Ces deux hommes sont également mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ». Tous deux ont été placés en détention provisoire, indique le parquet.
L’un d’eux, le tireur présumé, s’était rendu dimanche à la section de recherches de la gendarmerie de Lille, en charge de l’enquête, tandis que la deuxième personne a été interpellée dimanche en fin de journée, selon une source proche de l’enquête.
Le double meurtre a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans un hangar à Aubigny-au-Bac (Nord), entre Cambrai et Douai. Les deux victimes sont deux hommes âgés de 30 et 38 ans qui « appartenaient ou étaient proches d’un club de motards », avait indiqué dimanche Frédéric Fourtoy, procureur de la République de Douai.
Un conflit interne ?
Il s’agirait des « Chosen Few », assurait à l’AFP une source proche de l’enquête en début de semaine, indiquant que les enquêteurs privilégiaient la piste du conflit interne à ce groupe.
Quinze membres des « Chosen Few » de Lille, à 50 kilomètres d’Aubigny-au-Bac, avaient été interpellés en juin 2015 dans le cadre d’une vaste opération de police visant à démanteler ce club. Celle-ci avait permis, avec l’appui de 230 militaires, de saisir drogue, armes et véhicules volés à Lille, Douai, Lens et Calais.
Une source proche de l’enquête avait à l’époque assuré que les « Chosen Few » avaient procédé à « de nombreux actes délictueux, avec une idéologie néo-nazie ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.