Un diagnostic de cancer peut déclencher un sentiment de panique ou une réaction instinctive de combat. L’envie de faire quelque chose – n’importe quoi – peut être irrésistible.
L’envie de combattre le cancer de manière agressive alimente une industrie de plusieurs milliards de dollars en Europe et en Amérique du Nord. Le rendez-vous européen de l’oncologie, qui s’est tenu en 2022, a confirmé le dynamisme du premier marché mondial de la pharmacie pour un marché à 185 milliards de dollars. Des millions de personnes subissent des traitements à l’efficacité limitée, préférant agir plutôt que d’opter pour l’option potentiellement plus saine de l’« attente vigilante ».
Cette approche, souvent négligée, consiste à surveiller attentivement l’état du patient sans lui administrer de traitement actif jusqu’à ce que celui-ci devienne nécessaire. Il s’agit d’une pause stratégique, fondée sur le fait que certains cancers, lorsqu’ils sont détectés à un stade précoce ou qu’ils évoluent lentement, ne nécessitent pas d’intervention immédiate.
L’approche de l’observation et de l’attente est conseillée pour certains cancers à un stade précoce ou à croissance lente pour lesquels un traitement immédiat n’améliore pas les taux de survie. Cette stratégie est la plus courante pour le cancer de la prostate, mais elle est également envisagée pour les cancers du sein, de la thyroïde et certains cancers du sang.
L’attente vigilante réduit le coût des traitements anticancéreux inutiles, tant sur le plan financier qu’en termes de souffrance des patients. Bien que peu de personnes choisissent actuellement cette voie moins invasive, la prise de conscience croissante de ses avantages fait peu à peu son chemin dans la pratique clinique et dans les stratégies de lutte contre le cancer axées davantage sur le patient que sur la maladie.
David Gay est l’un des bénéficiaires de cette approche.
En 2014, David Gay a été confronté aux résultats de sa troisième biopsie dans le silence absolu du cabinet d’un urologue. Il était prêt à se battre, résolu à prendre une décision préventive : « Si c’est un cancer, il va sortir », a-t-il déclaré à Epoch Times.
Pourtant, lorsqu’il a été confronté à la réalité de son diagnostic, son point de vue a changé. Suivant les conseils de son médecin et avec le soutien de sa famille, il a choisi de ne pas se précipiter pour subir une intervention chirurgicale ou une radiothérapie, mais plutôt d’opter pour une attente vigilante.
La décision de David Gay reflète une tendance émergente fondée sur une meilleure compréhension du pronostic du cancer et sur des recherches qui remettent en question la précipitation dans le traitement conventionnel.
L’approche de l’attente vigilante
La surveillance active et l’attente vigilante offrent des voies de traitement personnalisées et conservatrices.
Bien que ces termes soient souvent utilisés de manière interchangeable, l’American Cancer Society fait une distinction entre la « surveillance active » et l’« attente vigilante ». La surveillance active implique des visites régulières chez le médecin, des analyses de sang et des biopsies, tandis que l’attente vigilante implique un suivi plus détendu basé sur les symptômes.
« L’une des raisons de recourir à la surveillance active et de retarder le traitement est de se préserver des effets secondaires, qui accompagnent presque toujours le traitement du cancer, y compris les problèmes liés à la chirurgie », écrit la Dr Lidia Schapira, oncologue à Stanford, pour l’American Society of Clinical Oncology (Société américaine d’oncologie clinique).
Reflétant l’acceptation croissante d’options thérapeutiques moins agressives, la surveillance active a plus que doublé dans les pratiques d’urologie américaines pour le cancer de la prostate, passant de 26,5% en 2014 à 59,6% en 2021.
Une étude publiée en 2012 par le New England Journal of Medicine ne fait état d’aucune différence significative en termes de survie après 12 ans entre les hommes atteints d’un cancer de la prostate à un stade précoce qui ont subi une intervention chirurgicale et ceux qui ont opté pour l’attente vigilante.
« Les différences absolues de mortalité entre les groupes d’étude étaient inférieures à 3% », ont écrit les auteurs, ajoutant qu’un sous-groupe d’hommes présentant des valeurs d’antigène prostatique spécifique (APS) plus élevées ou des tumeurs à plus haut risque pourrait avoir bénéficié de la chirurgie.
Des résultats plus récents suggèrent que même si un cancer progresse pendant la surveillance active, cela ne diminue pas le taux de survie élevé. L’étude a montré que 97% des hommes atteints d’un cancer de la prostate localisé survivent pendant au moins 15 ans, quel que soit le traitement. Toutefois, les chercheurs ont souligné que les effets secondaires ayant un impact sur les fonctions urinaires et sexuelles chez ceux qui optent pour un traitement peuvent persister pendant plus d’une décennie.
Si les diagnostics et les traitements s’améliorent, la Dr Schapira pense que le cancer deviendra gérable. « Avec des traitements plus efficaces et plus précis, nous serons confrontés à un nombre croissant de personnes pour lesquelles le cancer deviendra une ‘maladie chronique’ », a-t-elle déclaré à Epoch Times. En d’autres termes, il s’agira d’une maladie avec laquelle on vivra plutôt que d’une maladie contre laquelle on se battra.
Des innovations telles que la détection de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) ouvrent la voie à une surveillance active qui deviendra une option plus courante dans la gestion des tumeurs solides, a déclaré le Dr Nathan Goodyear, médecin spécialisé en oncologie, lors d’une interview accordée à Epoch Times. L’ADNct est l’ADN des cellules cancéreuses qui sont mortes et se sont détachées de la tumeur. Il circule dans le sang. Le dépistage de l’ADNct peut permettre aux médecins de détecter et de diagnostiquer le cancer, de donner des indications sur les traitements et de déterminer si une tumeur donnée est en train de croître ou de décroître. Ces méthodes de détection avancées pourraient inciter les patients à adopter une attitude plus passive face à leur cancer, a-t-il déclaré.
Cependant, même avec des méthodes de détection efficaces, certaines personnes peuvent préférer que leur cancer soit traité. Selon le Dr Goodyear, le traitement du cancer selon l’approche de l’attente vigilante est un choix nuancé qui peut ne pas convenir à tous les patients.
L’attente vigilante ne convient pas à tous les patients atteints d’un cancer, tout comme les traitements conventionnels agressifs ne conviennent pas à tous les patients atteints d’un cancer, a-t-il déclaré.
La pertinence de cette méthode doit être soigneusement étudiée par le biais d’une évaluation approfondie et de conversations franches basées sur des attentes réalistes, les risques et les avantages qu’elle offre, a déclaré le Dr Goodyear.
Stratégies proactives de l’attente vigilante
Contrairement aux perceptions de passivité, le Dr Goodyear définit l’attente vigilante comme une approche proactive, centrée sur la santé et distincte des traitements conventionnels.
« L’attente vigilante ne signifie en aucun cas l’absence de traitement. Le concept ne s’applique qu’à la stratégie conventionnelle de la chirurgie, de la chimiothérapie, de la radiothérapie et de l’immunothérapie conventionnelle », explique-t-il.
La nutrition est la pierre angulaire de cette stratégie, le Dr Goodyear ayant souligné son importance pour le renforcement du système immunitaire et l’activation des défenses de l’organisme contre le cancer. Les modifications du mode de vie, telles que l’exercice physique régulier, la gestion du stress, un sommeil réparateur et des relations enrichissantes, sont tout aussi essentielles et constituent un système de soutien complet pour les patients atteints de cancer, quel que soit le protocole de traitement.
Il convient de noter que l’organisme élimine activement les cellules à problèmes et les cellules cancéreuses, mais ce mécanisme peut s’effondrer et laisser les cellules cancéreuses se développer. Ce problème peut être exacerbé par des choix de mode de vie tels que le tabagisme ou une alimentation riche en sucres ajoutés.
Avec des traitements plus efficaces et plus précis, nous serons confrontés à un nombre croissant de personnes pour lesquelles le cancer deviendra une « maladie chronique ».
L’étude ERASE (Exercise During Active Surveillance for Prostate Cancer), axée sur des hommes atteints d’un cancer de la prostate non métastatique sous surveillance active, a confirmé l’importance des changements de mode de vie dans le traitement du cancer. L’étude a montré que l’exercice physique de haute intensité réduisait de manière significative les taux de PSA, un indicateur important du cancer de la prostate. L’augmentation plus lente des taux de PSA chez les participants suggère que l’exercice régulier pourrait ralentir la progression de la maladie.
Outre ces avantages physiques, l’approche du « lâcher prise », un aspect essentiel de l’attente vigilante, joue un rôle crucial dans le processus de guérison. En renonçant à l’envie d’une intervention médicale agressive immédiate, les patients se donnent le temps de la réflexion et de l’examen de toutes les options thérapeutiques. L’expérience des professionnels de la santé et des patients a montré que ce changement d’état d’esprit peut être thérapeutique, réduire l’anxiété et permettre aux patients de prendre en main leur parcours de santé.
Toxicité financière du traitement du cancer
Les coûts des soins liés au cancer devraient augmenter considérablement ces prochaines années. Le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de cas de cancer, les traitements plus coûteux et l’inflation des soins de santé en sont les principaux facteurs.
Sur les 16,1 milliards d’euros que représente la prise en charge annuelle des cancers en France, soit 10% des dépenses de l’Assurance maladie, 3,2 milliards sont dus au coût des traitements contre le cancer. Le surcoût lié aux nouveaux traitements anticancéreux est estimé à 1 à 1,2 milliard d’euros par an.
En France, le cancer fait partie des maladies justifiant un suivi et des soins prolongés et bénéficiant du statut d’affection de longue durée (ALD). Les frais liés aux traitements d’un cancer sont pris en charge à 100%.
Le patient doit toutefois s’acquitter d’une participation forfaitaire et de franchises médicales sur les consultations, actes paramédicaux, médicaments et transports sanitaires. En cas d’hospitalisation, le forfait hospitalier journalier, la chambre individuelle et les éventuels dépassements d’honoraires des médecins ne sont par exemple pas pris en charge.
L’attente vigilante et la surveillance active pourraient alléger les coûts financiers liés aux soins du cancer. Bien que cet aspect de ces approches ne fasse pas l’objet de recherches suffisantes, les premiers résultats sont prometteurs en termes de rentabilité, en particulier pour les cancers de la prostate et de la thyroïde chez les patients plus âgés, car ils réduisent la nécessité de traitements coûteux.
Le débat se poursuit sur la promotion des traitements agressifs par les industries pharmaceutiques. La question qui se pose toujours est de savoir si les incitations financières influencent les approches thérapeutiques.
Trouver l’équilibre : le surtraitement dans les soins en cancérologie
Les soins en cancérologie impliquent souvent un surtraitement, un problème complexe qui affecte à la fois la qualité de vie et les taux de survie des patients. Des études montrent que de nombreuses personnes nouvellement diagnostiquées reçoivent un traitement plus agressif que nécessaire, ce qui n’améliore pas significativement leurs chances de survie.
Une étude publiée dans le JAMA Surgery et portant sur de jeunes adultes atteints d’un cancer du côlon a montré qu’ils recevaient souvent des traitements plus intensifs que les adultes plus âgés, sans que cela se traduise par des avantages en termes de survie. Les auteurs de cette étude notent : « en l’absence d’une supériorité évidente dans l’efficacité du traitement, une grande partie des jeunes patients sont soumis à des traitements présentant une toxicité potentielle à long terme. »
En outre, une étude révèle un dangereux manque de sensibilisation des patients aux risques de surdiagnostic et de surtraitement du cancer : moins de 10% des personnes soumises à un dépistage du cancer sont informées de ces risques, alors qu’une majorité d’entre elles le souhaitent.
Les préjugés et la formation des médecins contribuent à leur préférence pour les traitements agressifs par rapport aux options moins invasives. Un article paru en 2021 étudie la tendance des oncologues à poursuivre des traitements agressifs dans les cas de cancer avancé, même lorsqu’ils savent que le patient est en phase terminale. Cette pratique, connue sous le nom de « surtraitement du cancer », est influencée par un mélange d’espoir, de craintes et de pulsions de lutte contre la maladie.
« Le surtraitement du cancer cultive l’illusion qu’il existe une infinité de solutions thérapeutiques, ce qui implique l’omnipotence de la médecine et l’immortalité du patient », expliquent les auteurs. Cette observation souligne le paradoxe selon lequel la poursuite incessante du traitement éclipse souvent les résultats réalistes des soins, favorisant un faux sentiment d’espoir et dissuadant à la fois les patients et les médecins d’affronter la réalité de la maladie.
Repenser la « bataille » contre le cancer
Le cancer est entouré d’une aura de menace unique en raison de sa prévalence et de la nature exténuante de ses traitements, dont beaucoup nécessitent de bombarder le corps en même temps que la maladie. Le traitement du cancer est souvent assimilé à une guerre.
Le Dr Goodyear a critiqué la formation conventionnelle pour sa stratégie de traitement du cancer, qui favorise une action rapide et agressive. Cette approche combative peut accroître la peur et influencer l’attitude des patients à l’égard de la maladie.
« Le fait que nous ayons intégré la communication sur le cancer dans une rhétorique guerrière et que le langage sur le cancer consiste à mener un bon combat n’aide en rien », a déclaré la Dr Schapira à Epoch Times. Cette association bien ancrée entre le cancer et la guerre fait que la suggestion d’inaction, ou d’attente vigilante, semble non seulement étrange, mais contraire à l’instinct du patient, a-t-elle ajouté.
Une étude montre que le fait de qualifier une maladie de « cancer » peut inciter les patients à subir une intervention chirurgicale inutile, même lorsque le risque est minime et que le taux de survie sans intervention est élevé.
Dans une étude de 2019, un scénario est présenté aux participants : la découverte d’un nodule à faible risque dans leur glande thyroïde. Lorsqu’il a été qualifié de cancer, beaucoup ont opté pour la chirurgie malgré les risques et une probabilité de survie de 99% en l’absence d’intervention.
Ces résultats soulignent l’anxiété excessive que l’étiquetage d’un cancer peut provoquer, conduisant à des décisions hâtives en matière de traitement, alors qu’une approche attentiste pourrait être plus prudente et moins invasive.
Voix de patients luttant contre le cancer grâce à la surveillance active
Pour David Gay, la surveillance active est une question de résilience. Les analyses sanguines de routine et les examens TEP (tomographie par émission de positons) servent de points d’ancrage, offrant une approche structurée pour gérer le poids psychologique d’un diagnostic de cancer. Ce choix lui a également permis de demander un deuxième avis avant de passer à l’action.
Malgré la présence du cancer, il trouve du réconfort dans le soutien de sa famille et de ses amis.
« Avec le temps, l’aspect mental de savoir que l’on se promène avec un cancer passe au second plan », a-t-il déclaré.
Parallèlement au parcours de David Gay, il y a l’histoire d’Augie, dont la tumeur cérébrale a été découverte à l’âge de 8 ans. Sa famille a été confrontée à un choix difficile, mais a choisi d’observer et d’attendre.
La décision de la famille d’éviter un traitement immédiat de la tumeur asymptomatique d’Augie a été motivée par les risques de la chimiothérapie et de la chirurgie.
« La chimiothérapie a des effets secondaires terribles, et je ne comprenais pas pourquoi nous devrions faire ce choix de traitement en l’absence de tout avantage statistique », a déclaré Emily Frazier Williams, la mère d’Augie, au journal Epoch Times.
Les parents ont également réfléchi aux risques de l’intervention chirurgicale, qui mettrait la vie d’Augie en danger et endommagerait son cerveau. Ceci les a conduits à adopter une approche prudente en matière de gestion de la santé.
« Au début, il était très déconcertant de savoir qu’il avait un cancer et que nous ne faisions rien, mais le fait de se concentrer sur une approche aussi peu invasive que possible a été d’une grande aide », a déclaré Emily Frazier Williams.
D’un point de vue médical, la famille a compris qu’en choisissant d’attendre, elle pouvait potentiellement éviter le risque d’une lésion cérébrale traumatique, un risque connu associé à la chirurgie cérébrale proposée. Les professionnels de la santé les ont informés qu’il serait plus avantageux de subir l’opération à l’adolescence, car la plasticité du cerveau à ce stade favorise la récupération. En outre, étant plus âgé, Augie serait plus à même d’exprimer les changements ou les symptômes qu’il ressent.
Après des années d’attente vigilante face au cancer de leur fils Augie, la famille a été confrontée à un tournant lorsque la croissance importante de la tumeur a nécessité une intervention chirurgicale à l’âge de 12 ans.
Malgré la nécessité d’une intervention chirurgicale, la famille est satisfaite de sa décision initiale, qui a permis à Augie d’avoir une enfance normale et de mûrir, ce qui lui a permis de participer plus activement aux décisions concernant ses soins de santé.
« En vieillissant, Augie comprenait beaucoup mieux la situation, ce qui lui permettait de défendre ses intérêts et de faire ses propres choix en matière de soins », a déclaré sa mère.
En réfléchissant à leur parcours, Emily Frazier Williams a exprimé sa gratitude pour l’approche choisie. « Je suis très heureuse que nous ayons adopté cette approche, qui a permis de minimiser l’impact sur la santé de mon fils », a-t-elle déclaré.
Augie, aujourd’hui âgé de 16 ans, est considéré comme guéri. Emily Frazier Williams espère que l’issue positive d’Augie encouragera davantage de médecins à envisager une approche thérapeutique non interventionniste pour d’autres familles.
Redéfinir la victoire dans le traitement du cancer
Le pouvoir de l’inaction, ou l’art de « ne rien faire », attire l’attention sur son rôle dans le processus de guérison. Ce concept, souvent considéré comme contre-intuitif dans une société qui valorise les solutions rapides et les résultats immédiats, englobe l’idée d’abandon, non pas comme un renoncement, mais comme un choix stratégique.
Le fait de s’en remettre à l’évolution naturelle d’une maladie, en particulier dans les cas où les interventions médicales n’offrent pas d’avantages évidents, reflète une évolution plus large vers la responsabilisation des patients dans le domaine des soins de santé. De plus en plus de patients retardent les traitements agressifs contre le cancer et font des choix de mode de vie tels que manger mieux et réduire le stress pour mieux soutenir la capacité inhérente du corps à s’autoréguler et à guérir.
L’histoire de David Gay en est un exemple. Après plusieurs années d’attente vigilante, sa qualité de vie reste au cœur de sa philosophie de traitement. En renonçant à un traitement immédiat et agressif, David Gay a conservé ses habitudes quotidiennes et son bien-être, ainsi qu’une qualité de vie qui aurait pu souffrir des effets secondaires du traitement anticancéreux.
Une nouvelle ère dans le traitement du cancer
Si certains cancers nécessitent un traitement immédiat, dont les conséquences s’aggravent à mesure qu’il est retardé, ce n’est pas le cas de beaucoup d’autres. Heureusement, les chercheurs nous donnent une idée plus claire de ce qu’il en est. Ces connaissances offrent aux patients un plus grand choix et rendent leurs préférences aussi essentielles que l’expertise de l’oncologue.
Cette évolution est attendue depuis longtemps, selon des experts tels que le Dr Goodyear. « L’épicentre des soins anticancéreux est censé être le patient », a-t-il déclaré à Epoch Times.
Le rôle de l’équipe médicale est de guider, d’informer et de respecter les souhaits du patient, en lui présentant toutes les options sans parti pris, a déclaré le Dr Goodyear. Les véritables décideurs sont les patients eux-mêmes, l’équipe médicale jouant le rôle de conseiller et de défenseur.
La Dr Schapira donne quelques conseils à ceux qui sont partagés entre l’action immédiate et l’attente vigilante : apprendre à comprendre le diagnostic, cultiver une approche d’équipe avec vos oncologues et rechercher un soutien psychologique pour soulager l’anxiété. Cette approche permet aux patients de mieux adapter leur traitement à leurs convictions.
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