Ce n’est pas une fois mais deux fois que Sixtine, une génisse née avec six pattes, a pu être sauvée depuis le début de sa courte vie. Le plus beau, c’est que l’association qui l’a recueillie au pied du Vercors garantit qu’elle est prête à garder la génisse pour le reste de sa vie.
Il y a un an, les internautes ont été émus par l’histoire d’un veau femelle né avec six pattes : en plus des quatre pattes habituelles, deux autres pattes se trouvaient derrière sa tête. Il s’agit d’une maladie rarissime, la polymélie, qui touche un veau sur 25.000, explique France Bleu.
La génisse née dans l’Aveyron a été sauvée une première fois suite à un appel à l’aide sur les réseaux sociaux et dans les médias, rapporte France 3. Une opération délicate qui a eu lieu en octobre 2022 sous anesthésie générale a permis de retirer les membres supplémentaires qui la gênaient pour s’alimenter. Un succès.
??Grande nouvelle : le « veau à 6 pattes » est sauvé ! ?
C’est dorénavant une certitude : après avoir eu sa 1ère chance (la survie à une délicate opération chirurgicale), l’#OABA est ravie de pouvoir lui donner sa 2e chance en l’intégrant à vie au #TroupeauDuBonheur ! ? pic.twitter.com/3CyCeNer0j— OABA (@OABA_Off) September 11, 2023
Nouveau coup du destin
Récemment, un nouveau coup du destin a failli emporter celle qui a été nommée peu après Sixtine. Son éleveur a décidé de la vendre pour la viande. Mais c’était sans compter sur la mobilisation de la population qui était bien déterminée à ne pas la laisser partir à l’abattoir. Il faut dire que l’équipe qui l’a opérée avait reçu des dizaines de courriels et de coups de téléphone pour lui demander des nouvelles de l’animal.
Une pétition qui a recueilli 28.000 signatures a permis à l’association OABA d’avoir vent du sort qui attendait la star des réseaux sociaux. Au lieu de partir à l’abattoir, l’OABA a proposé de racheter Sixtine et l’éleveur a accepté l’offre.
Rapidement, l’association est allée chercher Sixtine pour l’amener dans une ferme en Isère, au pied du Vercors. On a pu ainsi voir les premiers moments de découverte de son nouveau pâturage avec ses congénères du Troupeau du Bonheur dans une vidéo de l’association, diffusée sur les réseaux sociaux.
Le lieu est tenu secret par mesure de sécurité. « Dans certains cas, on a eu des éleveurs qui ont voulu récupérer leurs animaux par la force, contre l’avis de justice bien sûr, et qui se sont montrés violents envers nos hébergeurs partenaires », explique le collectif. « On essaie aussi de protéger l’animal des curieux. »
Le Troupeau du Bonheur qu’a intégré Sixtine est réparti dans différentes fermes partenaires un peu partout en France. Il accueille plus de 500 animaux, presque tous victimes de mauvais traitements ou d’abandon de soins.
De la chance dans son malheur
Sixtine y est une exception. « Il faut bien avouer effectivement que dans son malheur, Sixtine a eu de la chance », indique l’OABA. Après avoir survécu à l’opération, « il aurait été, selon nous, plutôt absurde de l’envoyer à l’abattoir, vu cette survie exceptionnelle ».
« Nous ne l’aurons ni un seul jour, ni un seul mois, mais toute sa vie », se réjouit l’association, selon Actu.fr.
Revirement de situation ! Le veau né avec 6 pattes dans l’Aveyron, qui devait partir à l’abattoir après avoir été opéré et remis sur pied, est sauvé.
L’association @OABA_Off a trouvé un accord avec l’éleveur pour racheter l’animal, qui va pouvoir vivre sa vie paisiblement. pic.twitter.com/Z7aUCrfkeR
— Hugo Clément (@hugoclement) September 11, 2023
« C’est vraiment génial que ça finisse comme ça parce que c’est tellement rare ce genre de ‘happy end’ (fin heureuse) », applaudit le journaliste et militant Hugo Clément sur les réseaux sociaux. Ce succès lui est en parti dû, puisqu’il a largement contribué à faire connaître l’histoire de Sixtine.
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