Depuis octobre 2022, Christiane et Simone, deux sœurs jumelles âgées de 75 ans, vivent dans la cave de l’immeuble dans lequel elles ont vécu toute leur vie. Ayant été expulsées de leur logement en raison de travaux de modernisation prévus, elles ont refusé les propositions de logement faites par le CCAS.
Depuis plus d’un an, c’est dans une cave totalement insalubre que les deux sœurs jumelles ont élu domicile. Auparavant, elles occupaient le poste de concierge et résidaient dans un logement de ce bel immeuble bourgeois, situé rue Dabray à Nice. Pour autant, elles refusent catégoriquement de quitter les lieux, rapporte Midi libre.
« Même pour le Negresco, ça sera toujours niet ! »
Ce qu’elles veulent par-dessus tout : mourir dans cet immeuble qui les a vues naître. Un discours qu’elles tiennent depuis 2020, date à laquelle les travaux de réfection de l’immeuble ont débuté.
À ce moment-là, l’entreprise de rénovation avait accepté de les laisser vivre dans leur logement, malgré le chantier. Mais cela ne pouvait pas durer toujours et elles avaient finalement été expulsées, en fin d’année dernière. Les autres résidents de l’immeuble, impactés par la rénovation des lieux, avaient quant à eux tous acceptés d’être relogés pendant la durée des travaux.
Un an après leur expulsion, les jumelles de 75 ans vivent toujours dans leur cave à Nice
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Des personnes ont pourtant tendu la main à Christiane et Simone, de même que les assistantes du CCAS (Centre communal d’action sociale) ont proposé de les reloger. « Il y a un ou deux mois, l’une de ces dames nous a proposé un logement à Gambetta », explique à nos confrères Christiane, qui leur a rétorqué : « Même pour le Negresco, ça sera toujours niet ! »
« Ça me révolte tout ça »
Ne voulant pas lâcher ce « droit de mourir là où [elles ont] vécu », elles se résignent à vivre dans des conditions déplorables. En plus de l’humidité et de la saleté, il n’a plus l’électricité dans cette cave, celle-ci ayant été coupée au niveau du sous-sol. Les deux femmes sont donc obligées d’utiliser une lampe à piles. Pour couronner le tout, Simone s’est fracturée l’avant-bras lors d’une chute, il y a de cela quelques mois, justement « à cause de l’obscurité ».
Malgré tout, les deux sœurs craignent d’être expulsées de nouveau « comme des criminelles », soulignent-elles auprès de nos confrères. « On est majeures et vaccinées. Ça me révolte tout ça », lâche finalement Christiane, qui laisse généralement parler sa sœur.
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