Ce jeudi 4 juin, à Morbecque, dans le département du Nord (Hauts-de-France), la Direction départementale de la protection de la population (DDPP) a organisé la capture du capybara qui y était présent depuis un an. Cependant, le rongeur est mort lors de l’opération.
Originaire d’Amérique du Sud et pesant plus de 40 kg, l’apparition d’un capybara à Morbecque, entre Merville et Hazebrouck, a d’abord étonné les habitants. Mais rapidement, le rongeur est devenu un événement important pour les promeneurs, chacun appréciant de croiser cet animal exotique.
Malheureusement, plus personne ne sera en mesure de le voir. Alors qu’il était présent depuis juillet 2019, le capybara a été retrouvé mort ce jeudi 4 juin, relate La Voix du Nord.
Le #capybara présent en #Flandre depuis un an est mort lors d’une tentative de capture https://t.co/hRmbBA147g pic.twitter.com/FFTVj0Vhh3
— LA VDN par La Voix du Nord (@lavoixdunord) June 9, 2020
Son décès fait suite à une tentative de capture qui s’est avéré difficile. Ayant échoué à l’attraper à plusieurs reprises, malgré des structures et pièges installés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCSF), un fusil hypodermique possédant une seringue a été tirée.
Après l’avoir touché, le capybara ne s’est pas endormi immédiatement et a eu le temps de prendre la fuite. Des agents ont alors repris les recherches, espérant le trouver en plein sommeil. Cependant, quand ils l’ont découvert sur une berge du canal de la Nieppe, le rongeur était sans vie.
Par la suite, Vincent Beuselinck, le directeur adjoint de la DDPP, s’est exprimé sur les raisons de la capture du capybara : « Cette espèce exotique n’avait rien à faire en liberté ici. Nous avons eu plusieurs signalements d’agriculteurs après des dégâts dans les cultures puisqu’il est herbivore. Notre mission était de l’enlever de ce milieu pour l’installer dans un zoo refuge. »
Vincent Beuselinck a également expliqué : « Nous avons fait une autopsie, qui a montré qu’il était très malade. Il souffrait de septicémie, son foie était en très mauvais état et il avait une [patte] blessée. »
Du côté des Morbecquois, la perte est grande : « C’est une grande tristesse. Il ne faisait de mal à personne, et c’était impressionnant de voir un tel animal ici », raconte un habitant qui avait l’habitude de croiser le rongeur.
Quant à savoir comment il était arrivé ici, les investigations de la DDPP n’ont pas permis de le savoir.
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