Le mur de l’abbaye bénédictine d’Hautmont (Nord) datant de l’an 643 menace de s’écrouler. Le maire met tout en œuvre pour que ce joyau soit restauré. Si la ville peut prendre en charge certains travaux urgents, cela ne suffira pas. Le maire a fait appel à la générosité du privé, mais aussi des collectivités et de l’État. Il a même demandé à Stéphane Bern.
Après l’incendie de 2014, les réparations de la toiture de l’abbaye d’Hautmont, classée monument historique, avaient été planifiées et le toit devait être bâché par la municipalité, rapporte France Bleu. Mais ce mercredi, en voyant qu’un mur menaçait de s’effondrer, les travaux ont immédiatement été stoppés.
Il y a urgence !
Cette magnifique bâtisse en plein cœur de la ville et protégée par un rideau de fer est un véritable trésor de 5 000 m². Situé en bordure de Sambre, il est un des plus vieux bâtiments du Hainaut puisqu’il a survécu durant 1 400 ans. Il doit sa fondation au comte Magdelaire, ambassadeur du roi Dagobert. Pourtant, il est gravement menacé et le maire, Stéphane Wilmotte, fait tout ce qui est en son pouvoir pour sauver cette abbaye bénédictine, précise La Voix du Nord.
L’édile a donc demandé de l’aide aussi bien au privé qu’aux collectivités ou encore à l’État. Il a également fait appel à Stéphane Bern et espère trouver des fonds pour restaurer ce monument, dont de nombreuses parties sont très abîmées.
Trouver une reconversion…
Si elle était « une abbaye assez riche et qui avait un pouvoir assez important sur tout le territoire », ainsi que le précise l’adjointe aux grands projets Caroline Friart Gigarel, elle a néanmoins dû faire face, au cours des siècles, à de nombreux fléaux, notamment un incendie en 2014 qui a fortement endommagé sa toiture. Elle a également été pillée sous la Révolution française, après quoi elle avait d’ailleurs été reconvertie en verrerie, puis, du début du 19e siècle à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle avait fait office de brasserie. La mairie avait même décidé de racheter la bâtisse en 1993 pour en faire un hôtel de luxe, mais le projet a finalement été abandonné en 2014 à cause des dégâts provoqués par l’incendie.
L’idée est donc de lui trouver une nouvelle vie afin de pouvoir la rénover et la conserver. C’est « un bâtiment qui est magnifique », explique Stéphane Wilmotte, et qui plus est a « du cachet » et « une histoire ». « Donc il peut y avoir une partie d’hôtellerie, d’hébergement ou de restauration, de salle de mariages », propose-t-il, estimant les travaux de rénovation à environ 15 millions d’euros, ainsi que l’indique encore France Bleu.
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