Le Soudan et Israël ont convenu vendredi de normaliser leurs relations, sous l’égide du président américain Donald Trump, un rapprochement historique visant à mettre fin à des décennies d’hostilités entre Khartoum et l’Etat hébreu créé en 1948.
Le Soudan est le troisième pays arabe depuis août à annoncer une normalisation de ses relations avec Israël, après les Emirats arabes unis et Bahreïn.
Voici quelques réactions de dirigeants:
« IMMENSE victoire pour les Etats-Unis et pour la paix dans le monde. Le Soudan a accepté un accord de paix et de normalisation avec Israël! », a tweeté Donald Trump.
Il a affirmé « qu’au moins cinq » pays arabes supplémentaires comptaient emboîter le pas de Khartoum, lors d’un entretien téléphonique avec les Premiers ministres du Soudan et d’Israël, peu après l’annonce.
« Et nous en aurons beaucoup plus que ça bientôt », a-t-il ajouté.
« Khartoum dit oui à la paix avec Israël »
Le Soudan a confirmé vendredi soir la normalisation prochaine de ses relations avec Israël, ce qui doit « mettre fin à l’état d’agression » régnant entre les deux pays depuis des décennies, a rapporté la télévision d’Etat soudanaise.
Donald #Trump crie « victoire » après la normalisation des relations diplomatiques #Soudan /#Israel pic.twitter.com/3NpEngwEER
— Actu FRANCE (@France0Actu) October 24, 2020
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de « formidable revirement » l’évolution des relations diplomatiques avec le Soudan.
« Aujourd’hui Khartoum dit oui à la paix avec Israël, oui à la reconnaissance d’Israël et à la normalisation avec Israël », s’est félicité M. Netanyahu, remerciant les dirigeants soudanais et le président américain pour ce nouvel accord.
Bien entendu la présidence palestinienne condamne
La présidence palestinienne a condamné et rejeté l’accord « avec le pays d’occupation israélien qui usurpe la terre palestinienne ».
« Personne n’a le droit de parler au nom du peuple palestinien et de la cause palestinienne », a-t-elle poursuivi.
Le Hamas, mouvement islamiste, critique le rapprochement
Hazem Qassem, porte-parole officiel du Hamas mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a vivement critiqué ce rapprochement. « Il ne bénéficie qu’à Netanyahu », a-t-il conclu.
Le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays a été le premier de la région à nouer des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu en 1979, a « salué les efforts conjoints des Etats-Unis, du Soudan et d’Israël concernant la normalisation des relations entre le Soudan et Israël ». « J’apprécie tous les efforts visant à parvenir à la stabilité et à la paix dans la région », a-t-il tweeté.
Manama, « étape historique »
Manama, qui a signé en septembre un accord de normalisation avec Israël, a félicité les deux pays pour cette « étape historique », dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères.
Bahreïn a réitéré son soutien au Soudan
« Dans ses efforts incessants pour la transition vers un nouveau stade de développement, de progrès et de prospérité, et afin d’exercer un rôle actif et constructif dans la communauté internationale ».
Les Emirats arabes unis applaudissent
Les Emirats arabes unis, qui ont également normalisé leurs relations avec Israël cet été, ont applaudi la décision du Soudan de nouer des liens avec l’Etat hébreu.
« La décision du Soudan d’établir des relations avec l’Etat d’Israël est une étape importante pour la consolidation de la sécurité et de la prospérité dans la région », selon le ministère des Affaires étrangères cité par l’agence de presse officielle émiratie.
« Ce succès est destiné à approfondir la coopération économique, commerciale, scientifique et diplomatique », poursuit le communiqué.
Comme toujours Téhéran fustige la décision
Ennemi juré d’Israël et des Etats-Unis, Téhéran a fustigé la décision annoncée vendredi par Washington.
« L’annonce de la Maison Blanche sur le Soudan est on ne peut plus symbolique. Honteux ! », a tweeté la diplomatie iranienne.
Focus sur la Chine – Des investisseurs cachés derrière des sociétés-écrans de Hong Kong
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.