Des notes de service rédigées par l’ancien directeur du FBI, James Comey, montrent que le président Donald Trump n’a pas entravé l’enquête de l’agence sur l’ingérence russe présumée dans les élections de 2016.
Les notes de service déclassifiées publiées jeudi ont également révélé que James Comey a lui-même enfreint la loi en divulguant des documents secrets du FBI.
Dans une note de service datée du 1er mars 2017, M. Comey déclarait que le président Trump était d’accord avec la nécessité pour le FBI de mener une enquête approfondie. Il a également avoué qu’il avait précisé au président qu’il ne faisait pas lui-même l’objet d’une enquête.
La révélation réfute le récit selon lequel le président Trump aurait cherché à abuser de son pouvoir pour mettre fin à l’enquête.
La déclaration de M. Comey est également conforme à celle du conseiller juridique spécial Robert Mueller, qui a dit aux avocats de M. Trump, plus tôt ce mois-ci, que le président n’était pas une cible criminelle dans son enquête.
M. Mueller a été nommé avocat spécial par le sous-procureur général Rod Rosenstein après avoir recommandé que M. Trump limoge M. Comey en partie en raison de sa gestion de l’enquête sur les courriels d’Hillary Clinton.
Lors d’une visite à la Maison-Blanche la semaine dernière, Rod Rosenstein a déclaré à M. Trump qu’il n’était « la cible d’aucune partie de l’enquête du conseiller juridique spécial de Robert Mueller ni de l’enquête sur son avocat de longue date, Michael Cohen », a rapporté la chaîne Bloomberg, citant plusieurs personnes familières avec la question.
Depuis plus d’un an maintenant, les médias et les politiciens font valoir l’idée que Donald Trump aurait fait collusion avec la Russie pour remporter les élections de 2016.
Une enquête dirigée par le directeur du renseignement national (DNI), James Clapper, commandée par le président Barack Obama, avait déjà constaté en janvier 2017 qu’il n’y avait aucune preuve de collusion.
Le mois dernier, une enquête publiée par le House Intelligence Committee du Congrès américain confirmait ces conclusions et, après un an d’enquête, indiquait également qu’il n’y avait aucune preuve de collusion.
James Comey a admis de façon surprenante, lors d’une audience devant la Commission judiciaire du Sénat en juin 2017, qu’il avait divulgué ses notes de service, dont la plupart étaient marquées secrètes, à un ami dans le but de les faire parvenir à la presse. L’ami les a ensuite transmises à un journaliste du New York Times.
L’inspecteur général (IG) du ministère de la Justice enquête actuellement sur les fuites d’information classifiée de M. Comey, ainsi que sur son traitement controversé de l’enquête au sujet des courriels d’Hillary Clinton, dans laquelle il a pris la mesure peu orthodoxe d’annoncer qu’il n’avait recommandé aucune poursuite criminelle alors qu’il l’avait initialement reconnue coupable de négligence grave dans la manipulation de documents classifiés, un délit criminel ; normalement, le FBI enquête, alors que la décision d’intenter des poursuites est une décision réservée au ministère de la Justice.
Jeudi, l’avocat de l’ancien directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe, a confirmé que l’inspecteur général du ministère de la Justice avait fait une référence criminelle à l’égard de son client. Andrew McCabe aurait divulgué des informations à la presse et aurait menti sous serment.
Vidéo recommandée :
Discours hebdomadaire du président Donald Trump, 13 avril 2018 (en anglais)
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