« Nous les observions depuis près de cinq ans » : de mystérieux signaux célestes enfin identifiés par des chercheurs australiens

Par Robin Lefebvre
21 février 2025 15:50 Mis à jour: 21 février 2025 15:50

Voilà des années que des signaux bizarres venaient perturber les recherches d’un groupe de scientifiques. Après réflexion, ces derniers ont enfin trouvé la réponse à leurs problèmes. 

Une équipe d’astronomes australiens, déterminés à percer les secrets de l’univers, étaient dérangés depuis 5 ans dans leur quête de vérité. Des signaux sonores inconnus, particulièrement forts et provenant du ciel, les empêchaient de poursuivre leurs travaux dans de bonnes conditions. Pourtant, le radiotélescope des chercheurs, situé dans une zone de silence radio, n’aurait pas dû être dérangé de la sorte pendant une durée aussi longue. Alors bon sang, qu’est-ce qui pouvait être à l’origine de ces interférences ?

Trouver la solution était indispensable. Ces signaux contaminaient et rendaient inexploitables les données qu’ils étaient censés recueillir. « Imaginez que vous essayez d’écouter un ami parler à voix basse à l’autre bout de la table pendant que votre enfant crie dans votre oreille, tente d’imager pour IFL Science Jade Ducharme, étudiante en doctorat à l’Université Brown, dans l’État du Rhode Island (États-Unis). On finit par rejeter des quantités insensées de données pour qu’aucune partie de l’observation ne soit contaminée », déplore cette dernière.

D’autant que ces signaux, farceurs, semblaient même bouger ! Un indice qui a fini par mettre la puce à l’oreille aux chercheurs. « Nous observions ces signaux depuis près de cinq ans et plusieurs personnes avaient suggéré qu’il s’agissait d’avions reflétant des ondes émises pour la télévision. Nous avons réalisé que nous pourrions peut-être confirmer cette théorie », explique au même média Jonathan Pober, physicien à l’université Brown et responsable pour le projet Murchison Widefield Array.

Pour vérifier cette hypothèse, les spécialistes ont tout simplement réglé leur télescope pour qu’il détecte des objets bien plus proches, en utilisant la technique dite du filtrage spatial pour affiner leurs résultats. Et ce fut la révélation : un objet volant à 11,7 kilomètres de hauteur et se déplaçant à une vitesse de 792 km/h a été localisé par les scientifiques. Pas de doute possible, les données correspondent à un avion en pleine traversée.

Déplacer les radiotélescopes sur la Lune ?

« Il s’agit d’une étape clé pour pouvoir soustraire les interférences d’origine humaine des données », se réjouit Jonathan Pober. Malheureusement, ces signaux ne sont pas les seuls à gêner nos chers universitaires. En effet, le nombre croissant de satellites en orbite autour de la Terre est également une source de problèmes.

« Si nous ne parvenons pas à trouver un ciel calme sur Terre, peut-être que la Terre n’est pas l’endroit idéal », se désole Jonathan Pober. Comme le suggèrent certains, la Lune est peut-être un lieu d’observation un peu plus tranquille. Encore faut-il installer tout le matériel là-bas.

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