La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé qu’elle se baignerait dans la Seine en juillet juste avant les Jeux olympiques, une promesse également faite par Jacques Chirac plus de 30 ans plus tôt mais qu’il n’avait pas honorée.
En juillet, « nous nous baignerons dans la Seine », a-t-elle dit lors de ses vœux à l’Hôtel de Ville, invitant le préfet de région Marc Guillaume à l’accompagner dans ce « plongeon historique », « plus de 30 années après la promesse de Jacques Chirac ». Car en 1990, Jacques Chirac, alors maire de Paris, avait lancé « j’irai me baigner dans la Seine devant témoins » en 1994 afin de démontrer que « la Seine est devenue un fleuve propre ». Mais l’ex-président n’a jamais réalisé son engagement. Pour arriver à cet objectif, depuis 2016, l’État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d’euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent.
L’ouverture de trois sites de baignade en 2025
« Tout le monde affirmait que c’était impossible, nous l’avons fait », s’est félicitée Anne Hidalgo, qui avait annoncé, en juillet 2023, l’ouverture pour l’été 2025 de trois sites de baignade pour le grand public dans la capitale, à Bercy, Grenelle et entre l’île Saint-Louis et le Marais. L’annonce avait été faite de ce dernier site, à l’occasion d’un plongeon de ses adjoints à l’urbanisme Emmanuel Grégoire et au sport Pierre Rabadan. Mais la maire socialiste n’avait pas sauté le pas.
La baignade dans la Seine, qui se pratiquait déjà sous l’Ancien Régime, a été interdite à Paris il y a un siècle (1923) par un arrêté préfectoral, et une brigade fluviale patrouille constamment pour empêcher les plongeons. Ainsi, les Jeux olympiques doivent inaugurer les retrouvailles de la nage avec la Seine : les épreuves de triathlon et de nage en eau libre partiront du pont Alexandre-III qui relie le Grand Palais aux Invalides. Mais les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues l’été dernier lors de ces événements tests. Avant l’annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves de nage en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d’une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel.
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