Le chef de l’État a ouvert la voie, ce jeudi, à la création d’une « autonomie à la Corse ». Le président de la région Bretagne, Loig Chesnais-Girard, a aussitôt réclamé « la même chose » pour s’affranchir d’un « centralisme passéiste ».
Emmanuel Macron a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Les récents propos du président de la République ont déjà l’effet d’un tremblement de terre. Après qu’Emmanuel ait proposée une « autonomie à la Corse », le président de la région Bretagne a aussitôt demandé « la même chose » pour s’affranchir d’un « centralisme passéiste ».
« J’entends que le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, eh bien nous demandons la même chose », a lancé Loig Chesnais-Girard lors d’un point presse en clôture du congrès des Régions de France, ce jeudi 28 septembre.
« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a asséné Loig Chesnais-Girard. Ce dernier n’a d’ailleurs pas perdu de temps: le patron de la Région Bretagne a profité de la présence de la Première ministre Élisabeth Borne au congrès des Régions de France pour lui remettre un rapport vantant les bienfaits d’ « une plus forte décentralisation ».
« Un moment historique »
Évoquant un « moment historique », le locataire de l’Élysée a proposé qu’ « une nouvelle étape soit franchie » avec « l’entrée de la Corse dans la Constitution française » et « une autonomie à la Corse » pour l’île, qui ne soit « ni contre l’État ni sans l’État ». Le président de la République a donné un délai de « six mois » à l’Assemblée territoriale corse et aux groupes politiques corses pour arriver à un « accord » avec le gouvernement sur un « texte constitutionnel et organique » qui permettra de changer le statut de la Corse.
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