L’Iran a confirmé dimanche qu’il s’affranchissait d’un nouvel engagement pris vis-à-vis de la communauté internationale et qu’il allait commencer dans la journée à enrichir de l’uranium à un niveau prohibé par l’accord sur son programme nucléaire conclu en 2015.
« Sur ordre reçu du président [Hassan Rohani], la deuxième phase [du plan de réduction des engagements de l’Iran] a commencé aujourd’hui », a déclaré à la presse Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).
Nucléaire : l’Iran commencera à enrichir l’uranium à plus de 3,67%
????Je n’imagine pas une seconde que les États-Unis ne réagissent pas à cette provocation,il faut détruire préventivement toutes les installations destinées à l’enrichissement de cet uranium https://t.co/HPtSIPwk2q— Maurice Martin ♦️ (@MauriceMartin01) 7 juillet 2019
« Dans quelques heures », le temps de régler quelques détails techniques, l’Iran reprendra « l’enrichissement [de l’uranium] au-dessus de 3,67% », a ajouté M. Kamalvandi, sans donner de chiffre précis quand au nouveau taux retenu par Téhéran pour ses activités d’enrichissement.
La décision d’enrichir l’uranium 235 à un niveau de pureté supérieur à 3,67%, la limite imposée par l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en juillet 2015, avait été annoncée mercredi par le président Rohani.
Sans surprise, les propos de #Rohani sur l’accord sur le nucléaire sont accueillis par de nouvelles menaces de #Trump. On continue de s’enfoncer dans l’impasse pouvant mener à une guerre que personne ne veut. #Iran https://t.co/8hPt339T0u
— Mr Shelby (@MrShelby4) 3 juillet 2019
C’est un des éléments de la riposte iranienne à la décision annoncée en mai 2018 par le président américain Donald Trump de sortir unilatéralement les États-Unis de ce pacte et de rétablir les sanctions américaines contre l’Iran qui avaient été levées en vertu de l’accord.
L’Iran avait également menacé à partir de dimanche de reprendre son projet initial de construction d’un réacteur nucléaire à Arak (centre) mis en sommeil en vertu de l’accord de Vienne.
Parlant à la même conférence de presse que M. Kamalvandi, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi a néanmoins indiqué qu’aucune décision n’avait encore été prise à ce sujet.
Avec AFP
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