Mardi 6 avril, à Grandvilliers (Oise), un couple de militaires s’est fait agresser à domicile. En retour, un des agresseurs s’est fait tirer dessus et a été conduit à l’hôpital.
Les faits se sont déroulés mardi soir vers 22 heures à Grandvilliers, au sein du domicile de service où vivait un couple de militaires. Après avoir été agressé par deux personnes, le gendarme a dû faire usage de son arme. Blessé au bassin, l’un des deux individus a été conduit à l’hôpital d’Amiens (Somme), mais son pronostic vital n’est pas engagé, a rapporté Le Parisien.
Quant au deuxième homme, il a été « interpellé et placé en garde en vue pour violation de domicile, violences aggravées par trois circonstances et vol », a indiqué Caroline Tharot, la procureure de la République de Beauvais.
Oise : un gendarme tire sur son agresseur venu chez lui pour se venger
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Au départ, les deux malfaiteurs sont rentrés par effraction. Le couple de gendarmes se trouvait alors dans leur chambre à coucher quand ils ont entendu la porte d’entrée être forcée. Ils ont ensuite à peine eu le temps d’appeler le 17 que les agresseurs étaient déjà proches d’eux.
Selon la procureure de la République : « Alors que l’un des agresseurs se trouvait à quelques mètres de la chambre […] l’un des deux gendarmes lui a intimé l’ordre d’arrêter sa progression, en vain. » C’est alors que le gendarme a décidé de faire feu pour se défendre. « Il n’y a pas eu de blessé grave heureusement », a quant à lui déclaré le maire de Grandvilliers, Jacques Larcher, saluant le sang-froid du couple.
D’après les premiers éléments d’enquête, les deux agresseurs, âgés de 18 et 25 ans, n’avaient pas choisi ce domicile au hasard. La fonction des deux victimes « leur était parfaitement connue », a précisé Caroline Tharot.
En effet, « l’un des deux agresseurs […] s’est vu délivrer récemment une convocation pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour des faits d’outrages à personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence des gendarmes de Grandvilliers dont celui au domicile duquel les faits d’hier sont survenus », a-t-elle détaillé.
De plus, lors d’une précédente interpellation, « l’un des deux mis en cause aurait d’ailleurs indiqué à l’un des deux gendarmes victimes des présents faits : t’inquiète pas, je sais où tu habites », a expliqué la procureure de la République.
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