La Fédération des chasseurs de l’Oise appelle les habitants du département à la plus grande prudence : quatre chiens de chasse sont morts fin janvier de la maladie d’Aujeszky, un type de rage transmise aux animaux par les sangliers. D’autres cas similaires ont été détectés dans les départements voisins de la Somme et de l’Aisne.
« Cette maladie ne pardonne pas », résume Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération des chasseurs de l’Oise, en entrevue au Parisien. « Il n’y a rien à faire, il n’existe pas de vaccination, pas de traitement. »
La maladie d’Aujezky est aussi connue sous le nom de « rage du sanglier ». Selon le site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, cette pathologie se transmet « principalement par voie directe lors de contacts rapprochés entre porcs ou sangliers infectés ».
Selon un communiqué de la Fédération, les quatre chiens récemment décédés ont été contaminés le 24 janvier sur la commune de Marolles « à l’issue d’une chasse au sanglier, par contact mordant sur sanglier blessé ».
Quatre jours plus tard, les deux braques allemands, un welsh terrier et un croisé sont tous décédés. « Ça atteint le cerveau, le chien a des spasmes, des troubles nerveux, puis il se paralyse », explique Guy Harlé d’Ophove.
Des prélèvements vont permettre à la Direction départementale de la protection des populations de l’Oise (DDPP60) de confirmer la cause du décès. Toutefois, pour le vétérinaire, il ne fait aucun doute qu’il s’agit bien de la maladie d’Aujesky puisqu’il a lui-même été confronté à cette pathologie en 1985, alors que le virus avait été transmis à 25 chiens dans une meute de chasse à courre.
Ce type de rage n’est pas transmissible à l’homme, mais il peut se transmettre « de façon accidentelle » aux carnivores et aux ruminants, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentaiton. La maladie n’existe pas dans les élevages porcins en France continentale actuellement, « toutefois la maladie circule chez les sangliers sauvages ».
« Tous les sangliers ne sont pas atteints, mais de temps en temps, quand il y a une concentration, ça peut proliférer », indique l’Office français de la biodiversité (OFB) au Parisien.
Des cas similaires ont été détectés dans l’Aisne et la Somme, départements voisins de l’Oise.
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