Sur une route départementale des Côtes-d’Armor, ce jeudi 28 novembre, le cadavre d’un phoque a été découvert. Le plus intriguant c’est qu’il se trouvait à plus de 2 km du littoral.
Une publication Facebook a révélé l’information ce jeudi matin et la mairie de Ploubazlanec a confirmé la présence d’un phoque mort, en plein milieu de la RD 15 menant à Loguivy-de-la-Mer, ainsi que le rapporte Le Parisien.
« On ne comprend pas trop ce qui s’est passé »
« Attention au phoque route de Loguivy ! » indiquait ce jeudi matin sur Facebook un groupe dédié aux routes du Trégor-Goëlo nommé Peur Bleue Trégor / Goëlo. Lorsque la gendarmerie de Paimpol est arrivée sur les lieux, elle n’a pas eu besoin de déplacer la carcasse du phoque de la route car celle-ci se trouvait déjà sur le bas-côté, souligne La Presse d’Armor.
Quant à savoir ce que faisait ce mammifère marin sur la RD 15, la question reste entière. La municipalité de Ploubazlanec a écarté l’idée que celui-ci serait tombé de la remorque d’un service d’équarrissage. « Aucune équipe des services techniques n’a récupéré ce matin d’animal mort. Nous n’avons d’ailleurs aucun signalement. On ne comprend pas trop ce qui s’est passé… C’est en tout cas inédit à Ploubazlanec ! » a en effet affirmé la mairie auprès de l’hebdomadaire local.
Et il est totalement improbable que le phoque soit venu jusqu’à cet endroit tout seul. « C’est impossible. Un phoque, animal amphibien, va sur la plage ou la grève pour se reposer, se reproduire ou élever ses petits », a certifié de son côté le Service national des échouages à La Presse d’Armor.
Autopsie et prélèvements lèveront peut-être le mystère
« On ne sait pas comment il est arrivé là », a indiqué le réseau Pélagis – Observatoire des mammifères et des oiseaux marins et coordinateur du Réseau National Échouages – ainsi que le relate Ouest-France. Il a également expliqué que les phoques, qui « vivent dans l’eau ou sur le sable », sont « généralement retrouvés morts sur le sable car ils sont ramenés par la marée », ajoutant qu’en voir un « à plus de 2 km est très rare ».
Une société d’équarrissage devait récupérer l’animal pour qu’il soit autopsié par un vétérinaire du Réseau national échouage dès ce vendredi. L’autopsie devrait permettre de déterminer les causes de la mort de ce phoque. « Des prélèvements vont aussi être faits sur l’animal. C’est le protocole dans le cas où la carcasse est suffisamment fraîche », a encore mentionné le réseau Pelagis.
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