Début septembre, près de 11.000 migrants ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa. Depuis, certains d’entre eux sont arrivés à Paris.
Depuis plusieurs jours, les nouveaux campements de migrants clandestins abondent à Paris. Provenant pour la plupart d’Éthiopie, du Soudan ou encore d’Érythrée, ils cherchent à acquérir le statut de réfugié politique après plusieurs mois d’un long voyage, relate BFMTV.
La majorité de ces migrants ont quitté Lampedusa, une île italienne submergée par l’arrivée incessante de ces derniers, devenue une véritable porte d’entrée de l’Europe. Il y a trois semaines, une multitude d’embarcations ont accosté là-bas avec à leur bord près de 8500 réfugiés agglutinés, tous ayant pour objectif de gagner le continent, persuadés qu’un avenir meilleur les attend.
Nombreux sont les migrants qui entrent clandestinement sur le territoire, sans papiers, en traversant la frontière italienne. Les contrôles de police et de gendarmerie ont été renforcés ces derniers jours pour essayer de contenir le phénomène, mais certains arrivent malgré tout à se frayer un chemin.
Le fléau du trafic de drogue
Au nord de Paris, près des Jardins d’Éole (18e), le malaise s’accroît chez les riverains face à l’arrivée de nouveaux migrants, venant tout droit de Lampedusa, rapporte CNews.
« Ils se battent et font des problèmes » a raconté une habitante du quartier. De même, elle affirme que « très souvent », quand elle sort ou rentre chez elle, ils lui « font peur ». « On ne se sent pas en sécurité », relève un autre voisin. Au-delà de l’insécurité, certains riverains s’inquiètent également du désordre qu’ils pourraient provoquer et du trafic de drogue.
« Vous avez régulièrement des affrontements, des cas d’alcoolémie et de toxicomanie sur la voie publique de ces quartiers-là, et malheureusement, des réseaux de trafiquants de crack qui profitent de la présence de ces personnes-là », a expliqué Pierre Liscia, conseiller régional d’Île-de-France.
Depuis le début de l’année, environ 93.000 migrants ont fait une demande d’asile en France. Au total, plus de 140.000 demandes d’asile sont attendues d’ici fin décembre.
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