Les sapeurs-pompiers nîmois sont en colère, et pour cause ! L’accès à la piscine municipale de Nîmes leur est désormais payant alors que dans le Gard, toutes les piscines municipales sont gratuites pour les sapeurs-pompiers.
Pour protester contre la fin de la gratuité de l’accès aux piscines municipales pour leurs entraînements professionnels, une vingtaine de pompiers nîmois ont enfilé leur combinaison de plongée pour plonger dans l’eau glacée à 10 °C du canal des Jardins de la Fontaine dans le centre-ville de Nîmes.
Entrée en vigueur depuis juillet dernier, le SDIS (Syndicat départemental d’incendie et de secours) dépense dorénavant 1700 euros par an pour accéder à la piscine municipale.
« On a appris l’été dernier que le conseil municipal avait supprimé le droit d’accès à la piscine. Les premiers risques dans le département ce sont les inondations. Dans toutes les piscines du Gard l’accès est gratuit sauf à Nîmes où il est devenu payant », a expliqué l’adjudant-chef Samuel Besson, sapeur-pompier du Gard (syndicat SUD) à France 3.
« On avait droit auparavant à deux créneaux par semaine sur des lignes d’eau réservées pour nos entraînements hebdomadaires. On ne gênait personne. Aujourd’hui, on nous réclame 17 euros de l’heure ce qui nous amène à un budget de 1700 euros par an à débourser pour le SDIS. On ne comprend pas en quoi cette somme va [peser] sur un budget municipal de plusieurs millions d’euros », a-t-il rajouté au média.
« Non-respect de la convention »
« En parlant aux élus de la ville de Nîmes, membres du conseil d’administration du SDIS, ils ont justifié cette décision en expliquant que les militaires, eux, payaient. Le problème pour nous n’est pas les 1700 € mais le principe du non-respect de la convention », a précisé Samuel Besson dans ObjectifGard.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.