La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est exprimée sur la guerre en Ukraine ce jeudi 22 septembre au soir, à l’occasion d’une visite à l’université américaine de Princeton (États-Unis). Elle a notamment indiqué les raisons de son opposition à un cessez-le-feu en Ukraine.
Pour Ursula von der Leyen, accepter un cessez-le-feu en Ukraine signifierait une victoire de la Russie. C’est la raison pour laquelle elle a affirmé y être opposée ce jeudi 22 septembre lors de sa visite à l’université de Princeton, après avoir participé à l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
« Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l’Ukraine » mais aussi « pour l’ordre mondial »
« Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle : si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l’Ukraine arrête de combattre, il n’y aura plus d’Ukraine », a déclaré la responsable allemande.
« Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe, pour la communauté internationale et pour l’ordre mondial », a-t-elle poursuivi. La cheffe de l’exécutif européen a également salué la reconquête de territoires par l’armée ukrainienne aux mains des forces armées russes. Indiquant que celles-ci « remontent le moral », elle a toutefois ajouté qu’une consolidation était nécessaire. Elle a par ailleurs qualifié de « mordantes », les sanctions que l’Union européenne et les Etats-Unis avaient imposées à la Russie, celles-ci étant là pour demeurer, a-t-elle précisé.
« Nous cherchons également à augmenter notre aide militaire à l’Ukraine »
Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui annoncé une mobilisation partielle des réservistes, ceux-ci devant rejoindre des camps d’entraînement pour aller combattre en Ukraine. Une information qui a fait réagir le chef de la politique étrangère de l’Union européenne Josep Borrell. Celui-ci a annoncé mercredi 21 septembre au soir, à la suite d’une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à New York, que de nouvelles sanctions se préparaient à l’encontre de Russie. « Nous cherchons également à augmenter notre aide militaire à l’Ukraine en réponse à la mobilisation partielle annoncée récemment par la Russie », a-t-il indiqué, ainsi que le relate Radio France internationale.
De son côté, le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban souhaite obtenir la levée des sanctions imposées à la Russie par l’UE d’ici décembre. Le lancement prochain d’une « consultation nationale » sur cette question a été annoncé, elle permettra aux Hongrois de s’exprimer sur le sujet.
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