Un témoignage rendu le 20 mai a révélé qu’Hillary Clinton avait donné l’autorisation de diffuser les allégations liant Donald Trump à une banque russe. Suite à quoi l’ancien président a déclaré que cette enquête russe visant à le diffamer constituait « un des plus grands scandales politiques de l’histoire ».
« C’est un des plus grands scandales politiques de l’histoire », a déclaré Donald Trump sur Fox News samedi. « Pendant trois ans, j’ai dû me battre contre ça, et contre ces gens véreux, et je n’ai jamais vraiment retrouvé ma réputation. »
« Où puis‑je récupérer ma réputation ? »
Trump a affirmé que les moyens déployés pour trouver si lui et des membres de sa campagne avaient œuvré avec la Russie pour pirater l’élection de 2016 ont détourné l’attention sur ce qui « aurait pu s’avérer vraiment dangereux avec la Russie ».
Vendredi, devant un tribunal fédéral, Robby Mook, le directeur de campagne d’Hillary Clinton, a expliqué que Marc Elias, l’avocat principal de la campagne Clinton, était le premier à l’avoir informé de l’existence d’un prétendu réseau occulte entre la société de Donald Trump et la banque russe Alfa.
L’équipe de campagne d’Hillary Clinton n’a pas immédiatement donné suite aux allégations par crainte qu’elles ne soient pas crédibles, a‑t‑il ajouté, notant que les responsables de la campagne ne disposaient pas de l’expertise nécessaire pour évaluer ces allégations. Lorsque le groupe a décidé de partager l’information avec les médias, M. Mook en a d’abord informé Hillary Clinton.
« Nous lui avons dit que nous avions ceci et que nous voulions le partager avec un journaliste. Elle a accepté », a‑t‑il déclaré. Il a affirmé ne pas se souvenir du moment précis où Mme Clinton a donné son feu vert. « Tout ce dont je me souviens, c’est qu’elle était d’accord avec nous. Elle pensait que nous avions pris la bonne décision. »
Bien que n’étant pas « totalement confiant » quant à ces allégations, l’équipe de campagne a ensuite transmis des informations à un journaliste, pensant qu’il les vérifierait.
« Nous espérions qu’il le ferait, qu’il serait substantiel et précis », a déclaré M. Mook.
Slate a publié un article le 31 octobre 2016, et Hillary Clinton l’a posté sur Twitter plus tard dans la soirée.
« Des informaticiens ont apparemment découvert un serveur secret reliant l’Organisation Trump à une banque basée en Russie », a‑t‑elle commenté.
En parallèle, Michael Sussmann, ancien avocat de la campagne Clinton, remettait au FBI une clé USB et un livre blanc soutenant les allégations Trump‑Russie.
L’ancien avocat général du FBI James Baker, un des principaux responsables des investigations menées sur la Russie, a déclaré qu’il aurait agi différemment s’il avait su que l’adversaire de Donald Trump était à l’origine de ces allégations. Il a ajouté qu’il n’aurait probablement pas pris la peine de rencontrer M. Sussmann s’il avait su qu’il agissait au nom de la campagne Clinton.
Une telle situation « aurait soulevé de très sérieuses questions, c’est sûr, sur la crédibilité de la source » et la « véracité de l’information », a témoigné devant le tribunal fédéral jeudi dernier M. Baker, devenu désormais l’avocat général adjoint de Twitter. Ajoutant (que s’il avait été au courant) : « [Cela aurait soulevé] un questionnement majeur dans mon esprit sur le fait que nous étions peut‑être manipulés. »
Depuis, Michael Sussmann a été accusé d’avoir mentir au FBI en ayant déclaré à M. Baker qu’il ne travaillait pour aucun client au moment de présenter les éléments compromettant Donald Trump.
Or, M. Elias et M. Mook ont déclaré que Michael Sussmann avait agi sans avoir obtenu l’autorisation préalable de la campagne.
À la question de savoir si Mme Clinton avait approuvé la rencontre de M. Sussmann avec le FBI, M. Mook a répondu qu’il « n’était pas au courant ».
« Je ne sais pas pourquoi » elle aurait agi ainsi, a‑t‑il déclaré lorsqu’il a été interrogé une seconde fois.
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