Cette ancienne salariée de La Poste, déclarée inapte en 2003, a dû attendre 2021 pour être licenciée. Le bureau de poste principal de Laxou (Meurthe-et-Moselle), dans lequel elle avait été embauchée en 1995, l’avait tout simplement oubliée durant toutes ces années.
En plus de ses soucis de santé, Céline Sies aura eu bien des maux durant 18 années. Embauchée en 1995 en tant qu’agent d’entretien à temps partiel, elle avait ensuite été formée pour être au guichet et au tri. Mais en 2003, elle a été déclarée inapte, rapporte L’Est républicain.
« Elle est tombée dans une faille bureaucratique, et plus personne ne s’est préoccupé d’elle »
Lorsqu’elle a été embauchée, à 20 ans, elle pensait que cet emploi serait « une vraie chance » pour elle. Aujourd’hui quadragénaire, l’ex-employée de La Poste déplore avoir tout simplement été « oubliée » par l’entreprise publique. Pour son avocat, Me Olivier Bauer, sa cliente est « tombée dans une faille bureaucratique », et en conséquence, « plus personne ne s’est préoccupé d’elle ».
Durant tout ce temps, elle a vécu avec une rente d’invalidité de seulement 300 euros. Elle n’a plus pu travailler et n’a pas fondé de foyer non plus. Elle réside actuellement avec sa mère. En décembre 2021, elle a finalement été licenciée et son employeur a dû lui verser les salaires non perçus durant plusieurs mois d’affilée, précise le quotidien régional. L’affaire doit encore passer devant la cour d’appel de Nancy, début octobre prochain.
Céline Sies et son avocat réclament les années d’arriérés de rente d’invalidité et de salaires, soit 25.000 euros pour les arriérés de salaire, 46.000 euros en raison du fait qu’aucune mutuelle ne lui a été proposée, ainsi que 8.500 euros pour le licenciement dont elle a fait l’objet.
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