Une entreprise va fournir plus d’1,3 million de masques aux soignants de quatre régions d’Outre-mer

Par Epoch Times avec AFP
8 avril 2020 17:24 Mis à jour: 9 avril 2020 19:12

Après avoir participé à la confection de gel hydroalcoolique grâce à sa distillerie de rhum, le groupe Hayot a investi dans des masques pour les personnels de santé.

Le Groupe Bernard Hayot (GBH, grande distribution et automobile notamment) a annoncé mercredi 8 avril qu’il allait fournir 1,35 million de masques aux personnels de santé de Guadeloupe, Martinique, Guyane, et Réunion, territoires où il est implanté.

Quatre régions bénéficiaires

« Compte tenu de la pénurie de matériels de soin, GBH fournira gratuitement aux personnels de santé des quatre régions et collectivités d’Outre-Mer, 1 350.000 masques, dont 450 000 masques de type FFP2 », a annoncé le groupe, acteur omniprésent de l’économie ultramarine, dans un communiqué.

Les masques seront répartis à raison de 600 000 pour la Réunion, 300 000 pour la Guadeloupe, 300 000 pour la Martinique et 150 000 pour la Guyane. Les premières livraisons arriveront ce jeudi 9 avril à La Réunion, en Guadeloupe et en Guyane. Une livraison est prévue vendredi 10 avril pour la Martinique.

Inquiétudes

L’Outre-mer est pour l’heure moins touchée par le virus du PCC (Parti communiste chinois) que la métropole, avec plus de 1 000 cas enregistrés sur l’ensemble des territoires et 16 décès, mais leur isolement et la fragilité de leur système de santé fait peser de lourdes inquiétudes sur leur capacité à pouvoir supporter une épidémie comme celle de l’Hexagone.

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.