Paris-Nice : être Danois, « ça aide dans ces conditions », juge Pedersen vainqueur de la 6e étape

Par Epoch Times avec AFP
15 mars 2025 07:03 Mis à jour: 15 mars 2025 07:05

Vainqueur de la 6e étape de Paris-Nice sous le déluge, Mads Pedersen a souligné qu’être Danois l’aidait à braver les conditions de froid et de pluie rencontrées vendredi jusqu’à Berre-L’Etang.

Avez-vous déjà connu en course des conditions aussi difficiles qu’aujourd’hui ?

Mads Pedersen : « Oui ça me rappelle une course en 2019, fin septembre, qui était encore pire et avec la même issue, une victoire pour moi (aux Championnats du monde à Harrogate, en Angleterre). Aujourd’hui, on avait cinq degrés, de la pluie toute la journée, c’est dur d’être un coureur cycliste dans ces conditions, surtout lorsque l’étape fait 200 kilomètres. Mais au final c’est une belle journée avec aussi Mattias (Skjelmose) qui remonte au classement général. »

Etre Danois vous aide dans ce genre de conditions ?

« Ça aide, c’est certain. Les Norvégiens et les Danois sont les seuls qu’on voit courir sans veste de pluie dans ces conditions. On a plus l’habitude. Mais je pense qu’il y aussi un aspect mental qui joue. Il faut juste accepter la situation. Ce sont les mêmes conditions pour tout le monde et il faut rester concentré sur la course plutôt que se plaindre. »

Avez-vous l’impression que coureurs et organisateurs travaillent mieux ensemble qu’il y a dix ans face aux aléas météorologiques ?

« Oui, on se comprend mieux, et ce qui a été décidé pour demain (l’étape de samedi a été raccourcie) est un bon exemple. C’est la bonne décision et la prendre aussi tôt est très bien. Cela n’aurait fait aucun sens d’aller haut dans la montagne pour ensuite voir la descente neutralisée et avoir la même situation merdique que mercredi. »

Vous avez beaucoup travaillé pour Mattias Skjelmose ces derniers jours. Pensiez-vous être encore en mesure de gagner une étape ?

« C’était très clair que j’étais aussi là pour aider Mattias. Paris-Nice est pour moi une course qui me permet de peaufiner ma forme dans l’optique des classiques et ça me gêne d’autant moins de l’aider. Mais je suis évidemment là aussi pour gagner. Au début de Paris-Nice je n’étais pas assez fort. Là, je suis content d’avoir coché cette case. »

Propos recueillis en conférence de presse.

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