e projet de SOPIC Paris est un nouveau projet immobilier privatif, localisé dans le secteur Tolbiac Chevaleret, au dessus du faisceau ferroviaire, à l’arrière de la Bibliothèque Nationale de France. La vente vient d’être lancée dans le 13e arrondissement.
C’est dans un quartier en pleine mutation, une nouvelle ville, Paris Rive Gauche Est, qu’émerge dans un cadre exceptionnel près des rives de la Seine et derrière la BNF, un immeuble de 6 300 m² créé par l’agence d’architecture Fabrice Dusapin. Le cabinet d’architecture a été choisi par le groupe Sopic Paris (promoteur, investisseur et gestionnaire) et la SEMAPA (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de Paris) pour la réalisation de ce futur immeuble comprenant logements, bureaux et commerces. Situé avenue de France, ce projet s’inscrit dans la continuité de l’aménagement du quartier Tolbiac Chevaleret.
Un quartier qui monte en notoriété et cadre de vie
La SEMAPA a initié plusieurs programmes de construction de logements dont la situation et la morphologie constituaient des atouts propices à la création de toits végétalisés, de véritables terrasses-jardins utilisables ou appropriables par les habitants.
Les terrains choisis pour la création de toits végétalisés se situent tous avenue de France ou dans les environs, à l’arrière de la Bibliothèque nationale et sur la couverture des voies ferrées en construction.
Cette zone, à mi-chemin entre la gare d’Austerlitz et le boulevard du Général Jean Simon, est desservie par la ligne de métro 14, de nombreux bus et le tramway. Les quartiers des bords de Seine sont achevés et jouissent de nombreuses prérogatives de loisirs, de détente, d’animation, de la Bibliothèque nationale de France, du pôle universitaire et d’espaces verts du parc de Bercy facilement accessible par la passerelle Simone de Beauvoir.
Aujourd’hui, Paris Rive Gauche est un quartier où vivent d’ores et déjà plus de 4.000 habitants. Chaque jour 15.000 salariés viennent y travailler. Bientôt, plus de 15.000 habitants et 30.000 étudiants, professeurs, chercheurs et 60.000 salariés s’y croiseront.
Dix hectares d’espaces verts vont être créés et 2.000 arbres s’épanouiront dans cette nouvelle cité.
L’agence Fabrice Dusapin lauréate
Le lot T7A2, situé en face de la bibliothèque, a fait l’objet d’une consultation de promoteurs début mars 2013, à l’issue de laquelle le groupe Sopic a été désigné maître d’ouvrage de l’opération. Puis en juin 2013, Sopic a lancé un concours d’architecture. 4 équipes y ont participé, les projets ont été remis en novembre 2013 et l’agence Fabrice Dusapin a été désignée lauréate le 13 décembre 2013, pour la construction de ce nouvel immeuble. Ainsi l’îlot T7A2 sera composé en majorité de logements privés (79) de commerces (360 m²) et de bureaux (540 m²) sur une surface totale de 6 300 m². La fin du chantier est prévue pour 2017.
Le projet Style, une certaine poésie
Constitué à partir d’un socle de verre, le projet Style propose des façades différenciées dans une relation d’entente intérieur-extérieur pour ainsi mieux révéler les différentes manières d’habiter aujourd’hui. Sobres et claires, les façades seront alignées très rigoureusement vis-à-vis de l’espace public.
Le projet est décrit comme étant une architecture entre le ciel et la Seine. Les habitants de l’immeuble profiteront de nombreux balcons et terrasses et pourront admirer la Seine, les bateaux et les jardins. Les espaces extérieurs offrent des vues dégagées sur le fleuve ou le jardin intérieur. Les strates superposées dans ce mouvement vers le ciel se projettent à leurs extrémités et s’alignent allant du Nord au Sud.
Les loggias s’exposent dans une évocation de légèreté. Les logements, en forme de cubes en suspension, donnent la vision d’un immeuble vivant, en mouvement. Chaque appartement profitera de petites terrasses et de volets coulissants à vantelles, pour garder une certaine intimité.
Les cabanes sur le toit, un jardin intérieur
L’architecte a posé sur le toit de l’immeuble des cabanes raccordées aux appartements situés à l’étage inférieur. Ce sont de véritables pièces supplémentaires, des lieux de vie ou de détente. Ces terrasses visibles domineront les toits de Paris. Elles sont prévues en bois et rappelleront ainsi l’histoire populaire des jardins ouvriers. Elles offriront un cadre de verdure et de relaxation au cœur de l’agitation urbaine.
Le bâtiment disposera en plus d’un jardin intérieur qui sera visible de l’extérieur par des ouvertures au Nord et au Sud.
La ville de Paris et les toitures végétales
La ville de Paris compte aujourd’hui 5,6 hectares de toitures végétalisées. Son objectif est de développer la végétalisation sur les toits et les murs de la capitale pour obtenir 100 hectares d’ici à 2020.
Tout près de l’immeuble Style, une toiture végétalisée expérimentale a d’ailleurs été mise en place au 103 avenue de France. Ce bâtiment abrite les services de la Direction des Espaces verts et de l’Environnement. Sur les 140 m² de terrasse, au 6e étage, 15 modules ont été installés. Ils accueillent au total 126 carrés, différents par leur support de cultures et de plants cultivés.
Ce projet vise à faire évoluer les compositions de végétaux destinées à couvrir les toitures, les couvertures de voirie ou tout autre espace public dépourvu de terre. L’analyse des résultats permettra de retenir les meilleures conditions de cultures et de faire un choix, d’apprendre à connaître les variétés de plantes les mieux adaptées à ce genre de conditions de vie.
La structure artistique de l’immeuble Style
L’extérieur de l’immeuble sera recouvert d’une fine peau de métal découpée suivant les dessins réalisés par l’artiste de street art Alexandre Farto connu pour ses œuvres sur la tour Paris13. Les architectes ont l’intention de conjuguer un projet artistique lié au rêve et à une architecture en totale osmose avec l’environnement.
Alexandre Farto, dit Whils, est un artiste urbain né à Lisbonne en 1987. Il a terminé ses études en 2008 à l’université des Arts de Londres. Il a commencé à peindre en 1998 vers l’âge de onze ans. Il a peint sur les murs et les trains sur la rive sud de la rivière du Tage. Actuellement en qualité d’artiste urbain, il peint le monde qui nous entoure. Il a aujourd’hui exploré de nouvelles conceptions dans l’illustration, l’animation et l’art graphique.
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