Après avoir été verbalisé parce qu’il ne portait pas de masque à la gare Saint-Lazare à Paris, un homme de 40 ans s’est cogné violemment la tête contre un mur avant d’accuser les policiers de violences, le 30 décembre. Défavorablement connu des services de police, il a été condamné pour dénonciation mensongère.
« C’est rare que des gens qui dénoncent des violences policières soient jugés pour avoir menti », explique au Parisien Me Nicolas Forlot, avocat des agents concernés. « Ils ont eu le réflexe de filmer. Sans ça, il y aurait eu une plainte et ils auraient été convoqués à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale). »
La scène s’est déroulée à 16 h 15 le 30 décembre à la gare Saint-Lazare. Younes, masque sous le menton, est au téléphone et se met à filmer les policiers. À un mètre d’eux, il les insulte et menace même de mort l’un d’entre eux – « Je vais t’égorger, toi et tes enfants » – ce qui conduit à son interpellation.
Une fois menotté et assis par terre, Younes se tape soudainement la tête sur le mur. Non seulement il finit le front en sang, mais il ne s’est pas rendu compte qu’un des policiers était en train de le filmer.
Son idée d’accuser les policiers de violences tombe à l’eau et il se fait juger lundi 4 janvier pour outrages et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique ainsi que pour dénonciation calomnieuse.
Avec douze mentions, le casier judiciaire du prévenu est bien chargé : rébellion, menaces de mort sur conjoint, etc. Déjà placé sous un régime de semi-liberté depuis le 10 décembre, le père de famille évite un retour en prison en écopant d’une peine de 6 mois aménageable en semi-liberté, comme l’a demandé son avocate, afin qu’il puisse garder son emploi de magasinier cariste.
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