Le mardi 8 février dans le 4e arrondissement de Paris, un véhicule du Samu a été percuté de plein fouet par celui d’un commissaire. Parce que ce dernier était en retard à une réunion, il avait demandé à son chauffeur de rouler à vive allure. Une enquête a été ouverte.
L’accident s’est produit ce mardi 8 février au matin, au niveau du pont d’Arcole, vers l’hôpital Hôtel-Dieu, dans le 4e arrondissement de Paris. Une voiture de police a percuté une ambulance du Samu, blessant un médecin, rapporte France info.
Avant qu’il ne percute le véhicule du Samu en pleine intervention, le véhicule de police banalisée roulait passablement vite et ses gyrophares deux-tons étaient allumés. Ceux-ci sont exclusivement réservés à des policiers en intervention, ou à des cas urgents.
VOUS ETES BIEN REVEILLES
Quand un commissaire « Responsable régional de la sécurité routière » donne l’exemple !
En retard à une réunion, il prend tous les risques et percute une ambulance du Samu…
Ce monde marche vraiment sur la tête !https://t.co/fQy7OysMpu
— Et ça continue… ? (@zoomabus) February 13, 2022
L’enquête ouverte par le service dirigé par le commissaire impliqué dans l’accident
France info relate encore qu’à bord de ce véhicule de police se trouvait un commissaire. Ce dernier s’avère être le responsable régional de la sécurité routière, dont le service gère notamment les infractions routières. Pour ne pas être en retard à sa réunion, le commissaire de police installé à l’arrière du véhicule, avait sommé son chauffeur d’accélérer et d’activer les gyrophares, d’après des informations de France Télévisions.
Dans ce violent impact, un médecin du Samu a été blessé. Ainsi que le montrent des photos dévoilées par France info à la suite de cet accident, l’une des portières avant du véhicule du Samu est enfoncée. Quant à la voiture de police, elle s’est encastrée dans un poteau.
Une enquête a été ouverte par le Service de traitement judiciaire des accidents, ce service étant dirigé par le commissaire en question. Cela a provoqué des interrogations car l’enquête aurait pu être confiée à un autre service. Nos confrères ont tenté de joindre la préfecture pour avoir de plus amples informations, mais en vain.
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