L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé mercredi les nouvelles accusations contre lui de violations des règles anti-Covid-19, les qualifiant d’ « incorrectes » et dénonçant un procédé « bizarre et inacceptable ».
Boris Johnson a été contraint à la démission l’été dernier après une succession de scandales, au premier rang, notamment des fêtes à Downing Street pendant les confinements imposés en raison de la pandémie.
De nouvelles accusations ont été révélées mardi par le quotidien The Times. Le Cabinet Office, qui coordonne l’action du gouvernement, a effectué de nouveaux signalements à la police, car de nouveaux éléments sont apparus dans la préparation de l’enquête sur la gestion de la pandémie.
La police évalue les nouveaux éléments
La police de Londres a indiqué être en train d’ « évaluer » ces éléments portant sur de « potentielles » violations des règles anti-Covid-19 à Downing Street entre juin 2020 et mai 2021. La police a également reçu un signalement concernant des faits survenus à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques.
Ces nouvelles accusations surviennent alors qu’une commission d’enquête parlementaire, qui doit déterminer si Boris Johnson a menti au Parlement en affirmant à plusieurs reprises que toutes les restrictions sanitaires avaient été respectées à Downing Street, doit prochainement rendre sa décision.
« Montage à motivation politique »
Les avocats de l’ancien Premier ministre conservateur ont écrit à la police pour « expliquer en détail pourquoi les affirmations du Cabinet Office sont totalement erronées », selon un communiqué du bureau de Boris Johnson publié mercredi.
« Aucun contact n’a été établi avec M. Johnson avant que ces affirmations incorrectes ne soient faites (…). C’est à la fois bizarre et inacceptable. » « Quel que soit l’objectif politique poursuivi, il est clair qu’il s’agit d’une tentative de la dernière chance pour prolonger l’enquête (parlementaire) alors qu’elle touchait à sa fin et pour affaiblir M. Johnson », est-il écrit dans ce communiqué.
Un porte-parole de Boris Johnson cité par plusieurs médias britanniques a qualifié les dernières allégations de « montage à motivation politique », accusant « des personnes à l’intérieur du gouvernement ».
En mars, l’ancien Premier ministre a été entendu pendant plus de trois heures par la commission enquêtant sur ces fêtes à Downing Street. Boris Johnson a affirmé « la main sur le cœur » qu’il n’avait pas menti au Parlement. Mais cette affaire pourrait aller jusqu’à lui coûter son siège de député.
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