Ce mardi 7 mai à Arras (Pas-de-Calais), un gendarme a été retrouvé mort à son domicile. Tout porte à croire que l’homme, âgé de 44 ans, aurait lui-même mis fin à ses jours.
Vers 8 h 30 ce mardi, les sapeurs-pompiers d’Arras ont découvert le corps sans vie d’un gendarme du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais, rapporte La Voix du Nord. Il se trouvait dans son logement de fonction, situé dans le quartier Baudimont, à la caserne de groupement départemental de gendarmerie du Pas-de-Calais.
Il se serait suicidé avec son arme de service
Lorsque les pompiers et le SAMU d’Arras sont arrivés sur place, ils n’ont pas pu sauver la victime. Les policiers du commissariat d’Arras sont aussi intervenus pour effectuer les premières constatations.
Le quadragénaire, qui travaillait au sein de la brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ), se serait vraisemblablement suicidé avec son arme de service.
Les circonstances exactes de ce drame n’ont toutefois pas encore été déterminées. L’enquête qui a été ouverte a été confiée à la gendarmerie.
Très apprécié de ses collègues
Le militaire était très apprécié de ses collègues, ces derniers le décrivant comme quelqu’un de gentil, souriant et très serviable. Il était par ailleurs père de famille.
Une cellule psychologique a été ouverte afin de permettre aux collègues du défunt ainsi qu’à leurs familles d’être écoutés. À ce propos, le colonel Balon du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais a indiqué à nos confrères que le quartier Baudimont, « c’est une communauté » dans laquelle pas moins de 186 familles « vivent ensemble ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
