Face aux pénuries de carburant et à la veille d’une journée de grève dans les transports, certains Français commencent à annuler leurs vacances de Toussaint, au risque de remettre en cause la très belle arrière-saison espérée par le secteur du tourisme.
Lundi, à la veille d’une journée de mobilisation interprofessionnelle, les grèves ont été reconduites sur trois raffineries sur sept et cinq gros dépôts de TotalEnergies, aggravant les tensions sur l’approvisionnement en carburant : les pénuries touchaient dimanche soir 30,1% des stations, et même 41,6% en Ile-De-France et 42,8% en région Centre-Val-de-Loire.
« Nous n’avons plus aucune réservation depuis trois jours. La semaine dernière encore, nous étions complets, ça se remplissait même à la dernière minute », explique Catherine Quesada, gérante de l’hôtel Mignon à Avignon.
Ralentissement dans les réservations
« Des clients appellent pour nous dire qu’ils sont inquiets et vont peut-être annuler », en particulier ceux venant de pays d’Europe proches : « Ils viennent en voiture donc là, ils ne pourront pas », déplore-t-elle.
Sur le littoral, Claire Bartholus, directrice de la thalasso du Touquet, constate, lundi matin, « un ralentissement dans les réservations sur la période des vacances scolaires », sans savoir à quoi l’attribuer.
Certains professionnels en revanche ne notent pas de perturbations : la Compagnie des Alpes ne voit pas fléchir les réservations de ses parcs : Futuroscope, Parc Astérix, France miniature…
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