Alors que la pandémie du Covid-19 n’a pas disparu, la peste bubonique continue de faire rage en Mongolie-Intérieure. Un cas présumé de peste bubonique a également été signalé dans la province du Yunnan. La région a déclenché une alerte de « niveau 4 » pour la prévention de la peste, et a procédé à des tests massifs sur les patients présentant de la fièvre.
Le siège de la Prévention et du contrôle de la peste du canton de Menghai, dans la province du Yunnan, a publié un avis le 25 septembre, signalant que des souris mortes de causes inconnues ont été trouvées dans le village de Bianyuan de la ville de Xiding, dans le canton de Menghai. Les souris ont été testées par le Centre provincial de prévention et de contrôle des maladies endémiques et le Centre de contrôle des maladies de la préfecture le 21 septembre. Il a été déterminé que la peste transmise par les souris s’est produite dans la ville de Xiding.
Le 25 septembre, un enfant de 3 ans du Yunnan a été diagnostiqué comme un cas suspect de peste bubonique.
Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies du Yunnan, la région a activé un « niveau 4 » – le niveau le plus bas d’un mécanisme de réponse à l’urgence comprenant quatre niveaux, et a procédé à une enquête approfondie sur les patients présentant de la fièvre et à l’isolement des patients suspects.
En août, des décès causés par la peste ont été signalés les uns après les autres en Mongolie-Intérieure. Le 6 août, un patient du district de Damao banner, dans la ville-préfecture de Baotou, est mort d’une peste intestinale. Les autorités de Baotou ont relevé le niveau de risque à une « épidémie de peste humaine se propageant dans la ville ».
Seulement deux jours plus tard, une autre personne est morte de la peste bubonique dans la bannière avant d’Urad (les bannières sont des régions administratives mandchoues), ville-préfecture de Bayannur, en Mongolie-Intérieure. La Chine a confiné les villages de Mongolie-Intérieure pour freiner la propagation de la peste.
En fait, diverses sources d’information indiquent que depuis la fin de l’année dernière, l’épidémie de peste a continué à se propager dans certaines provinces et villes de Chine continentale. Mais il existe peu d’avis officiels et les autorités locales ont minimisé la situation. Le monde extérieur s’est donc demandé si le Parti communiste chinois (PCC) ne dissimulait pas l’épidémie de peste.
Par exemple, en novembre 2019, l’avis officiel indiquait que Pékin et la Mongolie-Intérieure avaient confirmé des cas de peste. Cependant, des habitants qui ont parlé avec Epoch Times à l’époque ont affirmé que la propagation réelle de l’épidémie allait bien au-delà de cela. Plus de 300 villages dans les provinces du nord telles que la Mongolie-Intérieure, le Gansu, le Ningxia, le Xinjiang, le Liaoning et le Jilin ont été complètement isolés pour empêcher la propagation de la peste. Les communications dans les villages ont été coupées et des policiers armés ont été déployés.
Selon un Rapport interne sur l’épidémie publié le 13 avril par le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Mongolie-Intérieure, la peste bubonique a été détectée dans 21 endroits répartis dans quatre districts préfectoraux de Mongolie-Intérieure. Il y a 12 districts de ce type dans la région entière.
La peste bubonique, également connue sous le nom de peste noire, a provoqué la pandémie la plus meurtrière de l’histoire. Elle présente les caractéristiques d’une apparition rapide, d’une mortalité élevée et d’une propagation rapide. Les principaux symptômes sont une forte fièvre, des frissons, des ganglions lymphatiques gonflés et sensibles (phénomène appelé « bubon ») et de graves maux de tête. Dans les cas graves, des chutes de tension artérielle et une perte de conscience peuvent survenir dans les premiers stades.
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