À la fois sénateur du Loiret et pharmacien, Hugues Saury a reçu un lot de masques en provenance de la Chine à son officine d’Olivet. Cependant, la plupart d’entre eux sont inutilisables.
« Les trois-quarts des masques étaient de mauvaise qualité. Dès que nous voulions les mettre, l’élastique rompait immédiatement. Constater cela, dans la période que nous traversons, c’est évidemment rageant », a déclaré M. Saury à France Bleu.
« Non seulement nous recevons des masques (chinois) en nombre insuffisant mais en plus de mauvaise qualité », s’est insurgé sur sa page Facebook celui qui consacre davantage de temps à sa profession de pharmacien depuis le début de la crise sanitaire.
Hugues Saury regrette également le fait que « ce sont ces mêmes masques, achetés par l’État français, que nous distribuons aux médecins et infirmières plus exposés encore que les pharmaciens ».
Les masques étaient très probablement destinés à protéger le pharmacien et son équipe eux-mêmes et pas à être vendus à la population, puisque l’État a interdit aux pharmaciens de vendre des masques depuis le 3 mars dernier.
« Ils se cassent dès qu’on les met »: à Olivet, une pharmacie reçoit une livraison de masques défectueux via @FBOrleans https://t.co/9CFjhyOlil
— raison (@Mimi89Michel) April 22, 2020
La question de recevoir des masques défectueux en provenance de Chine a également permis au pharmacien de rappeler l’importance de relocaliser au moins une partie de la production de matériel médical en France, afin de ne plus dépendre d’autres pays « amis, ou non ».
« Aujourd’hui, nous sommes complètement dépendants d’autres pays », assure le sénateur loirétain. « Il est urgent pour la France de retrouver une forme de souveraineté pour certains produits essentiels pour la vie humaine. Les masques, les médicaments et les protections des personnels médicaux en font partie. »
CORONAVIRUS: CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR [epoch_social_embed]
[/epoch_social_embed]
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.