L’île indonésienne de Bornéo a été surnommée le « poumon du monde » en raison de l’abondance de ses forêts denses, qui abritent une vie abondante.
C’est un endroit idéal pour les macrophotographes qui souhaitent capturer une faune et une flore luxuriantes, comme le sait Abdul Gapur Dayak, un admirateur de la vie sauvage du petit village de Tamiang Layang, dans le Kalimantan central. M. Dayak, un passionné de macrophotographie, n’a qu’à passer derrière sa maison pour trouver une abondance d’insectes et de plantes pour assouvir sa passion.
Le natif d’Indonésie doit cependant être patient et attendre que ses modèles – souvent des insectes ailés en vol, comme les demoiselles et les libellules – se posent sur une fleur ou une feuille pour prendre une photo.
« Les demoiselles aiment vraiment les endroits aquatiques, en particulier les marécages et les bords de rivière, et par coïncidence, derrière ma maison coule une petite rivière à côté de laquelle il y a beaucoup de belles plantes sauvages fleuries habitées par différents types de libellules et de demoiselles », a déclaré le photographe à Epoch Times.
« C’est là que j’ai trouvé et pris de nombreuses photos de demoiselles et de diverses autres espèces d’insectes », a-t-il ajouté, notamment une série de photographies zoomées, pris plus tôt en juillet, de demoiselles perchées sur des pétales de fleurs, semblant l’observer comme de petits espions.
Les photos macro, publiées sur la page Instagram de Dayak, ne montrent pas seulement les yeux bulbeux des demoiselles qui semblent reconnaître l’objectif de l’appareil photo ; elles révèlent également l’extraordinaire micro-nervure des feuilles rétro-éclairées qui brillent dans la lumière du soleil.
Il a expliqué comment il a réussi à préparer la « scène » pour les prises de vue.
« Ce type de demoiselle est assez docile », explique Dayak. « Elles volaient autour de moi lorsque j’étais au bord de la rivière, et à ce moment-là, j’ai vu plusieurs demoiselles perchées près les unes des autres sur des fleurs qui poussaient à l’état sauvage après une pluie, mais leur position n’était pas comme sur la photo. »
« Lentement, je glisse au raz de l’herbe pour qu’elle s’adapte à la position que je veux, certaines volent et d’autres restent en place parce que leurs corps sont mouillés après la pluie ; pour prendre cette photo, il faut être rapide parce que quand elles se sentent un peu dérangées, elles volent ou se mettent à bouger. »
« Nous devons respecter et protéger la nature et l’environnement, car [chacun de leurs éléments] sont l’un des soutiens du système d’équilibre de la vie, et en prenant des photos macro, nous devons garder nos distances pour qu’ils ne se sentent pas dérangés. Nous pouvons prendre des photos, mais nous devons bien comprendre la nature des sujets que nous photographions. »
La localité de Dayak soutient son hobby, tandis que certains de ses amis partagent son intérêt pour la macrophotographie, et il en est venu à se spécialiser dans le genre.
Il ajoute : « Cela prend beaucoup de temps d’attendre le bon moment, car ils volent autour de nous, il faut être patient, mais c’est assez amusant. »
Le photographe expose son travail sur diverses plateformes de médias sociaux, comme Instagram, et sur des bibliothèques de photographies. En plus de la macrophotographie, il aime aussi la photographie animalière, le portrait et le paysage.
Voici d’autres clichés de macrophotographie étonnants réalisés par Abdul Gapur Dayak :
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