Ces images saisissantes de vagues océaniques révèlent la véritable majesté de la nature. Mais derrière ces clichés majestueux se cache une histoire humaine, celle de la souffrance transformée en joie, racontée par nul autre que l’auteur de ces images, Ray Collins, photographe.
« L’océan est tout ce que j’ai jamais connu. C’est de lui que j’ai tiré de nombreuses leçons de vie : la patience, l’humilité, le respect et le fait de se laisser porter par le courant », explique Ray Collins, originaire de Thirroul, en Nouvelle‑Galles du Sud (Australie), à Epoch Times. « Nous n’avons qu’une seule chance de profiter de ce beau cadeau qu’est la vie, alors il ne faut pas toujours tout remettre à plus tard. Le changement est difficile, mais si c’est pour s’améliorer, cela en vaut toujours la peine. »
Parlant de ce qui l’a conduit à la photographie de l’océan, M. Collins s’est souvenu d’un jour fatidique, qui s’est avéré être une bénédiction déguisée. En 2007, il travaillait dans une mine de charbon souterraine lorsqu’il s’est blessé au genou. À plus de 800 m de profondeur, à environ 3220 km à l’intérieur d’un ensemble de tunnels sombres, il n’aurait pas pu être plus éloigné de la beauté de la mer, cet espace ouvert à l’infini.
« Être allongé sur le sol, dans la boue, à des kilomètres de toute personne, a été un des moments les plus sombres de ma vie », se souvient M. Collins, qui a publié son travail dans deux livres de poche, « Found At Sea » et « Water & Light. »
L’accident lui a valu d’être transporté par une ambulance spéciale et d’être opéré, ce qui lui a laissé beaucoup de temps libre. « Je n’ai pas pu marcher ou conduire pendant des semaines et j’avais besoin de rester actif, alors j’ai acheté un appareil photo. Je n’avais aucune idée de la signification des cadrans et des boutons, mais ça avait l’air professionnel, alors je l’ai acheté. »
M. Collins s’est consacré à l’apprentissage du métier en utilisant son chien fidèle comme sujet. Au fur et à mesure que sa rééducation progressait, son médecin lui a suggéré de nager. Ayant grandi en passant tous ses jours à la plage, le photographe en herbe était ravi de pouvoir retourner dans l’eau.
Avec son nouvel ami, un appareil photo sous‑marin, Collins a commencé à prendre des photos de ses amis en train de surfer. Tout cela lui semblait vraiment familier et en l’espace de quelques mois, ses images ont été publiées dans des magazines de surf du monde entier.
La grandeur pure de l’œuvre de M. Collins reflète la façon dont l’ancien mineur voit l’océan.
« L’océan est un sujet vivant, qui respire, et je le traite de cette façon, comme si je prenais des portraits de lui dans ses nombreuses manifestations. »
Souvent, ces humeurs sont potentiellement dangereuses.
M. Collins s’aventure fréquemment à l’heure de pointe de la photographie, la brève fenêtre de temps juste après le lever du soleil ou juste avant son coucher. Cela signifie qu’il nage dans l’obscurité la plupart des matins, en attendant que le soleil se lève.
« La plupart des vagues que je photographie ne se trouvent pas sur les plages typiquement fréquentées », explique‑t‑il. « Souvent, je dois escalader des falaises ou nager au milieu de nulle part pour trouver ces masses d’eau étranges et furieuses qui se brisent. »
Ce qu’il recherche, ce sont des récifs peu profonds entourés d’eau profonde. De cette façon, la vague qui se déplace se redresse soudainement en réaction au récif peu profond. En se positionnant là, M. Collins capture ses clichés magiques. L’eau et la lumière sont les deux ingrédients essentiels qui rendent ses images si spéciales, aux côtés de la texture, de la composition et du contraste.
Pour les trouver, M. Collins flirte entre l’ordre et le chaos. « Les erreurs de positionnement sont souvent effrayantes. Mon studio s’effondre autour de moi, et me tire en arrière et en avant. »
M. Collins est daltonien, et il est incroyable de penser qu’il fonctionne comme un artiste visuel malgré cela. Sa théorie est que cette déficience a « potentiellement amélioré » d’autres parties de sa vision, contribuant à rendre sa photographie unique.
La façon dont M. Collins passe ses journées aujourd’hui est en totale contradiction avec son existence précédente. Voyager autour du monde, au plus près de l’une des expressions les plus impressionnantes de Mère Nature, lui a donné une vie dont il n’aurait jamais pu rêver. M. Collins partage régulièrement son travail sur Instagram et Facebook, et distribue également des impressions d’art à une clientèle mondiale.
« Si j’avais dit au jeune Ray que ce serait sa vie, je n’aurais même pas été capable d’appréhender le concept – il n’y avait pas d’offres d’emploi pour cela. Je dois me pincer pour me rappeler que c’est réel. » Pour cet artiste créatif, être dans la nature est un élément vital pour vivre une vie épanouie.
Il déclare : « Rien qu’en étant là, en entendant et en ressentant la puissance et la majesté de ce qui se passe tout autour, je me sens vraiment comme la personne la plus chanceuse du monde parfois. Parfois, je crie à pleins poumons, sans aucune âme en vue. »
Ce sont les moments qui lui manquent qui le poussent à revenir. Il dit que c’est bien sûr un défi de créer constamment, car parfois, le doute s’insinue et il y a ce monologue interne, ou il y a les histoires que l’on se raconte. « C’est gratifiant, mais c’est difficile. »
» Appréciez tout ce que vous êtes, car ce sont vos expériences et vos circonstances uniques qui vous distinguent de tous les autres. Ne vous souciez pas d’impressionner des étrangers qui n’ont aucune influence sur votre vie. Si vous n’êtes pas satisfait de votre situation dans un domaine, vous pouvez la changer. »
Voici d’autres œuvres de Ray Collins ci‑dessous.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.