C’est une affaire qui fait parler d’elle. Des milliers de photos, prises par des robots aspirateurs Roomba, ont été publiées par erreur sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook. Des photos qui comprenaient également des situations intimes.
C’est le site MIT Technology Review qui dévoile cette affaire, après que des employés d’un prestataire vénézuélien utilisant des robots aspirateurs de la marque iRobot Roomba ont publié des images pour évoquer le problème des données récoltées par ces appareils intelligents.
En effet, alors que ces aspirateurs sont amenés à prendre des photos de leur environnement pour mieux l’analyser, ces données, censées rester confidentielles se sont retrouvées à être publiées sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook. Parmi ces photos, montrant généralement des scènes domestiques, se trouvait notamment celle d’une femme, pantalon baissé, sur ses toilettes.
Au total, ce sont des milliers de photos qui n’auraient jamais dû se retrouver sur internet.
How did images of a Roomba owner using the toilet end up on Facebook? Get the latest from the @techreview on the risks to data privacy from machine learning:https://t.co/nns66gv0pS
— Skyflow (@SkyflowAPI) January 3, 2023
À noter que ces photos n’ont pas été prises à l’insu des propriétaires. En effet, ces derniers avaient donné leur accord et étaient rémunérés pour participer au vaste programme d’amélioration du système de ces robots, a indiqué MIT Technology Review.
Ces données enregistrées étaient ensuite transférées à des prestataires situés un peu partout dans le monde afin d’améliorer l’intelligence artificielle de l’appareil. Selon iRobot, les participants sont également prévenus de l’enregistrement d’une vidéo par un voyant vert situé sur le robot et ont la possibilité de « supprimer tout contenu jugé sensible capté dans l’espace où le robot opère, y compris les images d’enfants », avant que les données ne soient envoyées.
Toutefois, les données enregistrées étaient bel et bien censées être stockées sur un cloud et être ultra-sécurisées. Elles n’auraient jamais dû sortir du réseau interne. Pour l’heure, rien n’explique pourquoi elles ont été diffusées sur Facebook, ni d’où vient cette erreur.
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