Masques, surblouses, gels hydroalcooliques, tests de dépistages… des équipements sur la liste des abonnés « absents ».
Malgré les commandes massives annoncées par le gouvernement face à l’épidémie du virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus, plus d’un infirmier sur deux constate un manque de masques de protection respiratoire, selon une enquête d’un syndicat auprès de plus de 30 000 soignants.
« Les manques perdurent », affirme le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC), sur la foi de son enquête en ligne, qui a reçu 32 047 réponses entre le 31 mars et le 4 avril.
Dans une enquête réalisée début avril auprès de 32 000 professionnels #infirmiers, le Syndicat national des professionnels infirmiers met en évidence le manque de moyens croissant.
Libéraux et hôpitaux psychiatriques sont les plus mal lotis.#OnOubliraPas https://t.co/0Q9zduOtFb pic.twitter.com/m4KfDX74YH— SNPI infirmier (@infirmierSNPI) April 7, 2020
Pénuries d’équipements
Manque de masques d’abord : plus de la moitié (53%) a « constaté un manque » de modèles chirurgicaux et plus des trois-quarts (81%) de modèles FFP2. Dans les hôpitaux et les Ehpad, près d’un sur deux (46%) n’a pas assez de masques chirurgicaux pour en changer toutes les 4 heures, comme cela est pourtant recommandé par les autorités sanitaires.
Manque de surblouses ensuite (59%), mais aussi de gels hydroalcooliques (51%) et de dépistages, 50% ayant « vu des patients renvoyés chez eux sans être testés, faute de tests suffisants ». Ces pénuries d’équipements sont souvent plus criantes chez les infirmiers libéraux et dans les hôpitaux psychiatriques.
Pour le SNPI, ces résultats sont « loin des jolis contes du gouvernement », qui a communiqué à de nombreuses reprises sur ses déstockages et ses commandes massives.
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