Trois chasseurs, qui avaient contacté la gendarmerie après avoir aperçu des migrants tenter la traversée de la Manche avec au moins un enfant, ont été violemment agressés par ces derniers, animés par le désir de vengeance. Ils témoignent.
Une scène qui ne s’est pas déroulée dans un autre pays mais bien en France. Ce dimanche 15 septembre au petit matin, dans le marais de Tardinghen (Pas-de-Calais), trois chasseurs aux canards et un enfant de trois ans sont soudainement devenus la cible d’une soixantaine de migrants clairement hostiles. Les trois passionnés de chasse avaient averti les forces de l’ordre de la tentative de traversée de la Manche des imprudents et ont donc essuyé l’expédition punitive de ces derniers.
« Mentalement, c’est dur, je les vois encore arracher les canards des cages pour leur arracher la tête », témoigne Adrien sur Europe 1, aujourd’hui suivi par un médecin. « On sait très bien qu’ils vont dans la mer et qu’ils risquent leur vie », ajoute-t-il en évoquant ceux qui ont détruit sa voiture et volé ses effets personnels.
Trois chasseurs violemment agressés par des migrants à Tardinghen : « Ils ont commencé à se ruer sur nous, on les a vu arriver tout criant, avec les canards morts dans les mains sans la tête », témoigne Adrien, l’un des chasseurs agressés. #OMSLT sur #Europe1 avec @Cyrilhanouna. pic.twitter.com/xfwmdGrzz8
— Europe 1 (@Europe1) September 16, 2024
« On a voulu leur porter secours, explique Stephen a nos confrères d’RMC. Je suis marin-pêcheur, je sais que la mer, c’est dangereux. On était seuls, on les a éclairés et on leur a demandé de partir, sinon on allait appeler la police. Ils ont dû apprendre. »
Les chasseurs voient quelques minutes plus tard « plein de petites lumières arriver dans tous les sens, venant des dunes », raconte Stephen. Puis la situation dégénère rapidement. « Et là ils sont arrivés, ils ont tapé avec des barres de fer. Ils ont essayé de nous donner des coups de machette. J’ai vraiment eu peur. Je me suis vu mourir. Je ne dors pas, je ne mange pas, je ne suis vraiment pas bien. »
« On s’est vus mourir, on a vu la haine des gens envers nous », poursuit Adrien. « J’ai cru que j’allais passer ma dernière nuit, j’ai vraiment cru qu’ils allaient rentrer et nous faire la peau », confie le cynégète au micro de CNews. Après plus de 2h de cauchemar, les militaires interviennent et les trois hommes sont emmenés loin du marais. « Plus jamais de ma vie, je ne retournerai ici », conclut-il, encore choqué par cet évènement traumatisant.
« C’est notre rôle d’avertir les forces de l’ordre »
« Je suis fier de mes chasseurs. Ils doivent faire face à des migrants très violents qui explosent leurs voitures, saccagent les huttes et décapitent leurs canards », s’est scandalisé Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs auprès de France 3.
« Lorsque nous voyons des femmes, des enfants, des bébés, qu’on envoie à l’abattoir dans ces zodiacs, c’est notre rôle d’avertir les forces de l’ordre […] Depuis cet été, nous avons connu une dizaine de situations similaires entre Calais et le Touquet », a également rappelé le responsable. Le week-end dernier encore, huit migrants ont perdu la vie en tentant la traversée.
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