Il est accusé d’avoir fait l’éloge de la décapitation du professeur Samuel Paty sur internet. Ce demandeur d’asile afghan a été condamné à Poitiers à 18 mois de prison assortis d’une interdiction définitive de fouler le sol français.
Interpellé le 2 novembre dans un centre d’accueil pour migrants de Poitiers avec un autre suspect afghan, cet homme de 26 ans comparaissait pour une série de messages publiés sur les réseaux sociaux quelques jours après l’attentat de Conflans-Saint-Honorine dans les Yvelines, le 16 octobre dernier.
Une vidéo appelant à « faire souffrir ceux qui blessent les messagers d’Allah »
Parmi ces messages, un post Facebook faisant l’éloge de la décapitation de l’enseignant, surmonté de deux sabres ensanglantés, ou une vidéo sur Tik Tok du président Emmanuel Macron avec un verset du Coran en arabe appelant à « faire souffrir ceux qui blessent les messagers d’Allah ».
Le prévenu, à l’épaisse barbe sous son masque, s’est décrit comme musulman pratiquant mais pas radicalisé et s’est justifié via un interprète en expliquant qu’il était « fan de chasse » et qu’il avait publié certains des messages incriminants « à titre informatif ». Il a assuré qu’il ne comprenait pas le sens des versets du Coran qu’il avait postés car il ne parle pas l’arabe mais uniquement le dari, le persan parlé en Afghanistan.
? Apologie du terrorisme : 18 mois de prison ferme et interdiction définitive du territoire français pour le demandeur d’asile afghan, interpellé lundi à #Poitiers https://t.co/ZfEKVLDj1C
— NR Poitiers (@nrpoitiers) November 4, 2020
« Mais de qui se moque-t-on ? »
« Mais de qui se moque-t-on ? », a tonné le représentant du ministère public, qui a fustigé « les imbéciles et les ignorants qui répandent la terreur au nom d’une religion qui veut nous faire revenir des siècles en arrière ». Il a requis deux ans de prison contre le jeune Afghan.
Après une courte délibération, les juges ont prononcé une peine de prison moins sévère que le souhaitait le ministère public mais ont suivi les réquisitions en décidant aussi d’une interdiction définitive du territoire national.
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