Sur certains murs du quartier Saint-Éloi à Poitiers (Vienne), des policiers ont vu leurs noms inscrits à côté de menaces de mort. Ces inscriptions ont été découvertes ce samedi matin. En début de semaine, un suspect a été interpellé dans le cadre d’une autre affaire, et les policiers ont découvert la photo de la compagne et de la fille d’un policier dans son téléphone.
Plusieurs menaces de mort visant les policiers de la brigade anticriminalité (BAC), étaient écrites sur un mur d’un immeuble de la place Fabre-d’Églantine du quartier Saint-Éloi, relate Actu17. Cet endroit est réputé pour être un point de vente des trafiquants de stupéfiants.
Des « avertissements » à l’attention des policiers…
En effet, on peut lire les inscriptions suivantes : « Mort aux p*** », « Fuck le 17 », ou encore « la vente de stups c’est fini, maintenant on passe au braquage ». À côté du tag « N*** ta famille » est inscrit le prénom d’un policier. De même qu’à côté de l’inscription « Vous êtes morts », deux plaques d’immatriculation de véhicules de police ont également été indiquées sur ce mur, et deux autres agents ont leur prénom affiché à côté des menaces, rapporte Actu17. « Bientôt la Skoda on va t’allumer ta mère (2 balles), passe plus ici, ceci est un avertissement », est-il encore noté sur le mur, la Skoda faisant référence à la voiture des policiers.
Quand on parle des risques qui pèsent parfois sur la famille des policiers ?
Poitiers : Les policiers menacés de mort dans des tags, une photo de la compagne et de la fille d’un agent découverte https://t.co/UF46Eaux9i via @Actu17— Christophe KORELL (@PJ_un_jour) August 26, 2021
Une source proche de l’enquête a expliqué : « Les policiers de la BAC sont ceux qui empêchent le plus les dealers de travailler et qui luttent contre ces trafics au quotidien », ajoutant que « ce sont justement ces fonctionnaires qui sont principalement visés par ces menaces de mort. Ils avaient déjà leurs noms écrits dans certains halls d’immeubles… »
Les inscriptions toujours pas enlevées ce mercredi
Ce mercredi matin, les inscriptions n’avaient toujours pas été enlevées, ce qui a provoqué l’indignation des policiers. Des habitants ont cependant « essayé de mettre du scotch pour éviter que les prénoms des fonctionnaires et ces menaces de mort soient encore visibles », précise la source.
Une autre affaire, dans laquelle il était question d’un vol à main armée, a permis de découvrir ce mardi que l’un des suspects possédait dans son téléphone portable la photo d’une compagne et de la fille d’un policier de Poitiers. Cette même source souligne : « Il s’agit de suspects qui vivent dans le quartier Saint-Éloi dont certains sont bien connus pour des faits liés aux stupéfiants. »
Une enquête a été ouverte. Plusieurs policiers ainsi que le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) ont prévu de déposer plainte, conclut Actu17.
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